Liban : Macron évoque un travail « trilatéral » avec les Etats-Unis et Israël
La France tente depuis fin janvier de contenir les violences à la frontière entre Israël et le Liban qui menacent de s'étendre

Emmanuel Macron a annoncé jeudi au sommet du G7 que la France, les Etats-Unis et Israël allaient travailler en format « trilatéral » sur la feuille de route française pour contenir les tensions à la frontière israélo-libanaise.
« Nous avons tous partagé une préoccupation sur la situation à la frontière avec le Liban et en particulier avec les Etats-Unis d’Amérique », a dit le président français à la presse après la première journée de réunions à Borgo Egnazia, dans le sud de l’Italie.
« Nous avons acté le principe d’une trilatérale Israël/États-Unis/France pour avancer sur la feuille de route que nous avons proposée. Nous ferons de même avec les autorités libanaises », a-t-il ajouté.
Ce processus vise avant tout à coordonner les initiatives menées par Paris et Washington.
La France tente depuis fin janvier de contenir les violences à la frontière entre Israël et le Liban qui menacent de s’étendre.
Paris avait soumis aux deux parties une première initiative, mais celle-ci avait été amendée début mai à la demande de Beyrouth, qui jugeait la première version trop favorable aux thèses israéliennes.
Le plan propose notamment un arrêt des violences des deux côtés et le retrait des forces Al Radwan, unité d’élite du mouvement terroriste chiite libanais Hezbollah, et des autres groupes armés à dix kilomètres de la frontière avec Israël, selon des responsables libanais.
Il stipule que la Force intérimaire des Nations unies (Finul) dispose de l’entière liberté de mouvement dans la région, que l’armée libanaise y joue un rôle accru et que ses effectifs doivent être renforcés.
Le Hezbollah refuse à ce stade d’entrer dans de réelles négociations, tant qu’il n’y aura pas de cessez-le-feu durable à Gaza.