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Likud: Si Ben Gvir n’aime pas la façon qu’a Netanyahu de gouverner, il peut partir

Cette réaction fait suite à l'annonce d'Otzma Yehudit de boycotter des votes à la Knesset pour protester contre la "faible" réaction aux roquettes en provenance de Gaza

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avec le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, à la Knesset, à Jérusalem, le 6 mars 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avec le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, à la Knesset, à Jérusalem, le 6 mars 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le Likud, parti au pouvoir, a critiqué mercredi le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir pour la décision de son parti d’extrême-droite de boycotter les votes à la Knesset, lui conseillant de quitter son poste s’il n’aimait pas la façon dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu dirigeait le gouvernement.

Ben Gvir a répliqué en déclarant qu’Otzma Yehudit continuerait à s’abstenir de voter avec la coalition jusqu’à ce que Netanyahu adopte des politiques plus strictes, et s’est montré furieux d’avoir été exclu des discussions sur la sécurité concernant les combats de mardi entre Israël et les groupes terroristes basés dans la bande de Gaza.

L’échange d’hostilités verbales a eu lieu après que Otzma Yehudit a annoncé qu’il ne participerait pas aux votes à la Knesset tout au long de la journée de mercredi, citant la réponse « faible » du gouvernement à la salve de roquettes tirée la veille en provenance de la bande de Gaza. Ben Gvir et d’autres membres du parti ultra-nationaliste se sont rendus dans la ville de Sderot, dans le sud du pays, où trois ressortissants étrangers ont été blessés lors de l’attaque à la roquette.

« Le Premier ministre, le ministre de la Défense, l’armée israélienne et les agences de sécurité sont ceux qui gèrent les incidents de sécurité sensibles et complexes auxquels Israël est confronté », a déclaré le Likud dans un communiqué.

« C’est le Premier ministre qui décide qui est un participant pertinent dans les discussions. Si cela est inacceptable pour le ministre Ben Gvir, il n’a pas à rester au gouvernement », a ajouté le Likud.

Cet accrochage est le dernier d’une série de fractures apparues au sein du gouvernement de Netanyahu (droite, religieux et extrême-droite), qui est confronté à une pression interne croissante en raison de ses projets de réforme du système judiciaire – actuellement mis en veilleuse – de la hausse vertigineuse du coût de la vie et de l’aggravation du conflit avec les Palestiniens.

Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir et des membres de son parti d’extrême-droite Otzma Yehudit faisant une déclaration à la presse, dans une maison de la ville méridionale de Sderot, le 3 mai 2023. (Crédit : Flash90)

Dans sa réponse à Netanyahu, Ben Gvir a cité ce que son parti a décrit comme la « faible » réponse militaire aux attaques de roquettes en provenance de Gaza, mais il a également souligné l’échec des réformes judiciaires et cité la démolition du campement bédouin palestinien illégal de Khan al-Ahmar.

« Si vous ne voulez pas d’Otzma Yehudit au gouvernement, vous pouvez nous limoger. Si vous ne voulez pas d’un vrai gouvernement de droite, vous pouvez nous renvoyer chez nous », a déclaré Ben Gvir à Netanyahu depuis Sderot.

« Je fais savoir ici que nous, Otzma Yehudit, ne serons pas présents lors des votes à la Knesset tant que le Premier ministre n’aura pas compris et intériorisé que l’objectif de ce gouvernement est d’être un vrai gouvernement de droite », a-t-il poursuivi.

Ben Gvir a également insisté pour être inclus dans les discussions sur la sécurité, telles que celles concernant la réponse aux tirs de roquettes de Gaza, bien que ces questions ne relèvent pas de la compétence de son ministère.

« Je le dis aussi explicitement que possible : s’il nous veut au gouvernement, il doit nous inviter à ces discussions – et non pas comme cela s’est produit au cours des quatre derniers mois, une fois que les décisions ont déjà été prises », a déclaré Ben Gvir.

« Si nous sommes des partenaires [de coalition], nous devons être invités et, plus important encore, avoir de l’influence. Si le Premier ministre le souhaite, nous serons ravis. Dans le cas contraire, nous ne participerons pas aux votes. »

Il n’a toutefois pas précisé quelles conditions devaient être remplies pour que son parti puisse à nouveau se présenter aux votes de la Knesset.

Cette décision survient alors que Ben Gvir, est soumis à une pression accrue en raison de l’augmentation des attaques terroristes et de la forte hausse du nombre de meurtres depuis son entrée en fonction en décembre, alors qu’il s’était engagé à assurer une plus grande sécurité aux citoyens.

Le site où une roquette tirée de Gaza s’est abattu à Sdérot, dans le sud d’Israël, endommageant une voiture, le 2 mai 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Quelques heures avant l’annonce d’Otzma Yehudit, Israël et les groupes terroristes de Gaza se sont mis d’accord sur un cessez-le-feu après une journée de violence déclenchée par la mort d’un membre important du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien, Khader Adnan, qui faisait une grève de la faim dans une prison israélienne, ont rapporté Al Jazeera et Reuters, citant des sources palestiniennes.

Tout au long de la journée de mardi, le gouvernement a fait l’objet d’intenses pressions pour qu’il réponde avec force aux tirs de roquettes, de nombreuses demandes émanant de la coalition Netanyahu.

Tsahal a déclaré que des terroristes palestiniens avaient lancé 104 projectiles depuis Gaza, dont un qui a touché un chantier de construction à Sderot et blessé trois ressortissants étrangers – un modérément et deux légèrement.

En réponse aux tirs de roquettes en provenance de Gaza, Tsahal a frappé 16 cibles appartenant aux groupes terroristes du Jihad islamique palestinien et du Hamas dans la bande de Gaza au cours de la nuit.

Parmi ces cibles, un camp d’entraînement des combattants ; un site où se trouvait un atelier de fabrication d’armes, une usine de production en béton, un site hébergeant les commandos navals de l’organisation et un tunnel utilisé par le groupe terroriste, dans le sud de Gaza.

Le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas, a fait savoir qu’un homme de 58 ans, Hashel Mubarak, avait été tué lors d’une frappe israélienne commise aux abords de Gaza City. Cinq personnes ont aussi été blessées.

Jeremy Sharon a contribué à cet article.

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