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L’Iran dit soutenir l’appel de l’Irak au retrait des forces étrangères de son territoire

La coalition internationale est la cible d'attaques récurrentes de drones et de roquettes, revendiquées par la "Résistance islamique en Irak" depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas

Drapeaux nationaux de l'Iran et de l'Irak. (Crédit : iStock)
Drapeaux nationaux de l'Iran et de l'Irak. (Crédit : iStock)

L’Iran a exprimé lundi son soutien à l’appel lancé par son voisin irakien pour mettre fin à la présence sur son territoire de la coalition internationale antijihadiste dirigée par les Etats-Unis.

« Nous sommes convaincus que les forces armées irakiennes ont l’autorité et la puissance nécessaires pour assurer la sécurité, le moment est venu pour Washington de quitter l’Irak », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

La coalition internationale, dirigée par Washington, comprend plusieurs pays comme la France ou l’Espagne. Elle a été formée en 2014 quand les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) contrôlaient de vastes zones en Irak et en Syrie.

Elle est la cible d’attaques récurrentes de drones et de roquettes depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza.

La plupart de ces attaques sont revendiquées par la « Résistance islamique en Irak », nébuleuse de factions armées alliées à l’Iran et liées au Hachd al-Chaabi, d’anciennes milices devenues partie intégrante des troupes régulières irakiennes.

Ces dernières semaines, les groupes armés du Hachd al-Chaabi ont été à plusieurs reprises la cible de bombardements, dont certains revendiqués par les Etats-Unis, pays honni des factions pro-iraniennes pour son soutien notamment à Israël.

Après une frappe américaine qui a tué un responsable de la coalition Hachd al-Chaabi à Bagdad, le gouvernement irakien a redit vendredi sa « ferme » détermination à mettre un terme à la présence de la coalition internationale sur son sol.

« Il est naturel que le gouvernement irakien et le peuple irakien assument leur responsabilité nationale face à l’action criminelle des forces américaines en Irak », a affirmé M. Kanani.

Washington compte environ 2 500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie qui mènent fréquemment des attaques ciblant les jihadistes.

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