Lapid veut entamer des pourparlers sur la constitution, mais « Netanyahu peut bluffer »

Le chef de l’opposition, Yair Lapid, a exprimé des doutes quant à l’authenticité du gel par le Premier ministre Benjamin Netanyahu de la législation sur la réforme judiciaire, affirmant que le dialogue pour une réforme consensuelle doit se terminer par une constitution.
« Si le projet de loi s’arrête réellement et totalement, nous sommes prêts à entamer un véritable dialogue à la résidence du président », a déclaré Lapid.
« Nous n’avons pas besoin de mettre un pansement sur les blessures, mais de les soigner correctement », a-t-il ajouté. « Nous devons nous asseoir ensemble et rédiger la constitution israélienne sur la base des valeurs de la déclaration d’Indépendance. Nous devons laisser le président déterminer un mécanisme de dialogue et lui faire confiance pour être un médiateur équitable. »
« Nous avons eu de mauvaises expériences dans le passé et nous allons donc d’abord nous assurer qu’il n’y ait pas de ruse ou de bluff. Hier, nous avons entendu avec inquiétude les informations selon lesquelles Netanyahu a dit à ses proches qu’il ne s’arrêtait pas vraiment, qu’il essayait simplement de calmer la situation », a poursuivi Lapid.
« S’il tente quoi que ce soit, il trouvera face à lui des centaines de milliers d’Israéliens patriotes qui sont déterminés à lutter pour notre démocratie et qui s’engagent à être la fortification qui protège le pays et sa démocratie. »
« D’un autre côté, si le gouvernement s’engage dans un dialogue réel et équitable, nous pourrons sortir de ce moment de crise plus forts et plus unis, et nous pourrons en faire un moment décisif de notre capacité à vivre ensemble. »