Le Likud bâtira bientôt une coalition avec des transfuges – porte-parole
Jonathan Urich, le porte-parole du Likud, a déclaré qu’il faudra « quelques jours » pour former une coalition, avec une majorité parlementaire qui sera renforcée par quelques transfuges venus de l’extérieur du bloc de droite.
Le Likud a déjà parlé à « six à huit » recrues potentielles, a déclaré Urich à la Treizième chaîne.
Il a déclaré au préalable à la radio militaire que « prochainement, nous remplirons les sièges manquants avec l’autre bloc ».
« Les gens de l’autre côté comprennent que c’est la bonne chose à faire », a assuré Urich.
Avec 90 % des votes dépouillés, le Likud et le bloc de droite totalisent 59 sièges. Il leur en manque deux pour obtenir la majorité.
Les députés Kakhol lavan Yoaz Hendel, ancien assistant de Netanyahu, et Zvi Hauser, ancien secrétaire du cabinet sous l’égide du Likud, se situent sur l’aile droite du parti de Gantz, et sont souvent évoqués comme potentiels transfuges. Ils auraient été accusés par le chef de Kakhol lavan Benny Gantz, l’an dernier, d’avoir contrecarré une tentative de formation de gouvernement minoritaire avec le soutien externe de la Liste arabe unie.
Zvi Hauser, ancien secrétaire du cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui figure désormais sur la liste rivale, a déclaré cette nuit au Times of Israel que les articles qui affirment que lui et son collègue Yoaz Hendel envisageaient de quitter le navire pour soutenir un gouvernement dirigé par Netanyahu sont des « détritus complets ».
« Il n’y a absolument aucune vérité », dit-il. « Nous sommes une alliance de trois partis qui se sont présentés comme une unité pour présenter une alternative [au Likud]. Nous continuerons de le faire. »
Commentant les résultats des élections, Hauser déclare : « Ce ne sont ni les meilleurs ni les pires. Ce qui est clair, c’est qu’il n’y a pas de décision décisive. »
Lorsqu’on lui a demandé s’il préférerait un quatrième scrutin à l’adhésion à un gouvernement d’unité avec le Likud, il a répondu : « Nous ne voulons pas d’une quatrième élection, mais un pays qui fonctionne correctement ne peut pas être dirigé par quelqu’un qui est au tribunal le lundi et au cabinet de sécurité le mardi », une référence au prochain procès de Netanyahu prévu le 17 mars.