Plus de 76 000 déplacés au Sud-Liban en raison des tensions Hezbollah-Israël
Plus de 76 000 personnes ont été déplacées au Liban près de trois mois après le début des violences à la frontière avec Israël, selon de nouveaux chiffres publiés par une agence spécialisée des Nations unies.
Les échanges de tirs se poursuivaient vendredi entre le Hezbollah libanais, un allié du Hamas, et l’armée israélienne dans la zone frontalière, comme chaque jour depuis le déclenchement de la guerre le 7 octobre à Gaza.
Dans un rapport publié jeudi, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) indique que l’escalade à la frontière israélo-libanaise a déplacé 76.018 personnes, principalement dans les zones frontalières d’Israël, dans le sud du Liban.
L’OIM indique que près de 81% des déplacés sont actuellement logés chez des proches. Seuls 2% sont hébergés dans 14 abris collectifs répartis dans le sud du pays, principalement dans la ville côtière de Tyr (sud) et dans la région de Hasbaya (sud-est), ajoute l’agence.
Le reste des déplacés ont loué des appartements ou se sont installés dans leur résidence secondaire, dans des régions plus éloignées de la frontière.
Selon les chiffres partagés par le ministre de la Défense Yoav Gallant avec l’envoyé spécial américain pour la région, Amos Hochstein, jeudi, plus de 80 000 résidents du nord d’Israël ont été déplacés en raison des affrontements transfrontaliers.