Rivlin réclame de « nouvelles idées » pour résoudre le conflit
Accueillant le président américain Donald Trump pour sa première visite en Israël, le président Reuven Rivlin a demandé de « nouvelles idées » pour faire avancer le processus de paix israélo-palestinien.
« Notre destin – Palestiniens et Juifs – est de vivre ensemble sur cette terre. Nous devons construire la confiance et la coopération entre nous », dit Rivlin à la résidence présidentielle de Jérusalem, le premier arrêt de la visite de deux jours de Trump. « Mais pour réussir cela, nous avons besoin de nouvelles idées, d’une nouvelle énergie, qui nous aidera à avancer, ensemble. »
Si Arabes et Israéliens concluent un accord de paix, la région pourrait devenir un « oasis », poursuit Rivlin. « Mais nous devons être certains que nous n’allons pas nous coucher avec un rêve pour nous réveiller avec un cauchemar : avec l’Iran, l’Etat islamique et le Hamas à nos frontières. Pour rêver, nous devons être certains que l’Iran est sorti, sorti de nos frontières, sorti de Syrie, sorti du Liban. »
Rivlin remercie son homologue américain de sa volonté pour faire progresser les négociations de paix israélo-palestiniennes. Rivlin dit « nous voulons progresser, et nous devons le faire, ensemble. »

Pendant son discours, le chef d’Etat israélien salue la nouvelle administration américaine pour sa détermination à réprimer le terrorisme, indiquant que la Maison Blanche devrait envisager d’autres actions militaires contre la Syrie.
« M. le président, nous sommes heureux de voir que l’Amérique est de retour dans la région. L’Amérique est revenue, dit Rivlin. Vous avez indiqué que la défaite de l’Etat islamique était l’une de vos missions prioritaires. C’est un objectif de la plus haute importance. Israël fera tout ce qui est son pouvoir pour vous aider dans cette mission. »
Jérusalem apprécie que Washington affronte le régime d’Assad en Syrie, qui a utilisé plusieurs fois des armes chimiques contre ses propres civils, poursuit Rivlin.
« Il y a des lignes rouges qui ne doivent jamais être franchies. Il y a un prix qui doit être payé par ceux qui violent les valeurs humaines les plus fondamentales. Des actions supplémentaires doivent être envisages face aux horreurs qui se déroulent, de l’autre côté de notre frontière. »