Israël en guerre - Jour 652

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Tsahal somme les Iraniens d’évacuer la zone autour du réacteur à eau lourde d’Arak

Un avion de combat de l'armée de l'air israélienne décollant pour mener des frappes en Iran, le 18 juin 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Un avion de combat de l'armée de l'air israélienne décollant pour mener des frappes en Iran, le 18 juin 2025. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée israélienne somme les habitants des villes d’Arak et de Khondab, dans le centre de l’Iran, de quitter les lieux pour leur sécurité. Un réacteur à eau lourde est en effet situé à la périphérie de Khondab.

Tsahal a publié un communiqué en farsi indiquant qu’elle menait des opérations dans la région contre des infrastructures militaires iraniennes.

L’eau lourde sert à refroidir les réacteurs nucléaires, mais elle produit comme sous-produit du plutonium qui peut être utilisé pour fabriquer des armes nucléaires. Cela offrirait à l’Iran une autre voie vers la bombe, outre l’enrichissement de l’uranium, s’il décidait de se doter de l’arme atomique.

L’Iran avait accepté, dans le cadre de l’accord nucléaire conclu en 2015 avec les puissances mondiales – connu sous l’acronyme JCPOA -, de redessiner l’installation afin d’apaiser les craintes de prolifération.

En 2019, l’Iran a mis en service le circuit secondaire du réacteur à eau lourde, ce qui, à l’époque, ne violait pas le JCPOA.

À l’époque, le Royaume-Uni aidait l’Iran à redessiner le réacteur d’Arak afin de limiter la quantité de plutonium qu’il produit, prenant ainsi le relais des États-Unis, qui s’étaient retirés du projet après la décision du président Donald Trump, en 2018, de retirer unilatéralement les États-Unis de l’accord nucléaire.

L’Agence internationale de l’énergie atomique(AIEA), l’organisme de surveillance nucléaire des Nations unies, a exhorté Israël à ne pas frapper les sites nucléaires iraniens. Les inspecteurs de l’AIEA se seraient rendus pour la dernière fois à Arak le 14 mai.

En raison des restrictions imposées aux inspecteurs par l’Iran, l’AIEA a déclaré avoir perdu la « continuité des connaissances » sur la production d’eau lourde de l’Iran, ce qui signifie qu’elle ne peut pas vérifier de manière absolument certaine la production et les stocks de Téhéran.

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