L’ONU reprend la distribution de l’aide depuis la jetée américaine à Gaza
L’acheminement de l’aide avait été interrompue durant deux jours en raison des pillages par des Palestiniens et le temps de trouver un nouvel itinéraire
NATIONS UNIES – L’Organisation des Nations Unies (ONU) a repris le transport de l’aide humanitaire à partir d’une jetée construite par les États-Unis au large de la bande de Gaza, après une interruption de deux jours en raison des interceptions de camions par des Palestiniens.
Les premières livraisons d’aide ont eu lieu vendredi dernier à partir du quai construit par les États-Unis, alors qu’Israël fait l’objet d’une pression internationale croissante pour permettre l’acheminement de davantage de fournitures dans l’enclave côtière densément peuplée, et que se poursuit la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Les Nations unies ont déclaré qu’au moins 500 camions par jour étaient nécessaires à Gaza.
Dix camions d’aide – acheminés depuis la jetée par des contractants de l’ONU – ont été livrés vendredi à un entrepôt du Programme alimentaire mondial (PAM) à Deir El Balah. Mais samedi, seuls cinq chargements y ont été acheminés, 11 autres ayant été interceptés.
L’ONU a interrompu le transport pendant deux jours, le temps de trouver un nouvel itinéraire.
Shaza Moghraby, porte-parole du PAM, a indiqué que les livraisons avaient repris mardi avec l’arrivée de 17 camions à l’entrepôt, contre 27 hier.
« À ma connaissance, toutes les marchandises ont été comptabilisées et aucun incident n’a été signalé », a précisé Moghraby, ajoutant qu’une partie de l’aide est destinée à être distribuée par le PAM, et que le reste est destiné à d’autres groupes d’aide opérant dans la bande de Gaza.
Selon un responsable américain, quelque 800 tonnes d’aide ont été acheminées depuis le quai jusqu’à une zone de transit. L’USAID a indiqué avoir acheminé à la date de mardi plus de 307 tonnes d’aide « vers des points de livraison dans la bande de Gaza ».
L’aide déchargée sur le quai arrive par un couloir maritime depuis Chypre, où elle est d’abord inspectée par Israël.