L’UNRWA trouve une grenade à main dans l’une de ses écoles à Gaza
L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a condamné l'incident et appelé le groupe terroriste du Hamas à respecter "le caractère inviolable de ses locaux"

L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a appelé le groupe terroriste palestinien du Hamas à respecter « le caractère inviolable de ses locaux » après qu’une grenade à main et un gilet militaire ont été trouvés dans une de ses écoles dans la bande de Gaza, mardi.
Dans sa déclaration, l’UNRWA a « condamné fermement et sans équivoque l’individu ou le groupe responsable » et a appelé les « autorités de facto dans la bande de Gaza à veiller à ce que cette inviolabilité soit respectée et maintenue ».
L’UNRWA a insisté sur le fait qu’il a « renforcé » ses procédures pour garder ses locaux exempts d’armes mais qu’en raison de ses problèmes de financement, il ne peut plus « se permettre d’avoir des gardes dans ses 276 écoles mais effectue des inspections de routine ».
L’année dernière, plusieurs pays ont suspendu leurs contributions à l’UNRWA en raison d’allégations selon lesquelles le commissaire général de l’époque, Pierre Krahenbuhl, s’était « rendu coupable d’inconduite sexuelle, de népotisme, de représailles, de discrimination et autres abus de pouvoir ». Krahenbuhl a démissionné de son poste de directeur de l’UNRWA en novembre 2019.
Au cours de l’opération Bordure protectrice en 2014, des roquettes ont été trouvées à plusieurs reprises dans les écoles de l’UNRWA. Dans l’un de ces cas, un porte-parole a déclaré que l’organisation avait livré les roquettes aux « autorités locales ». Les responsables israéliens ont accusé l’instance onusienne d’avoir restitué l’arsenal au Hamas.
L’administration du président américain Donald Trump, ainsi qu’Israël, accusent l’UNRWA de perpétuer le conflit israélo-palestinien en accordant le statut de réfugié à des millions de descendants de Palestiniens qui ont fui ou ont été forcés de quitter leurs foyers dans l’Israël d’aujourd’hui au moment de la création de l’État juif en 1948, plutôt que de limiter le statut de réfugié aux seuls réfugiés d’origine, comme c’est la norme pour la plupart des populations de réfugiés dans le monde.