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Lycée de St-Denis : Cazeneuve accuse le FN d' »exploiter » des heurts « à des fins électorales »

Une cinquantaine de jeunes ont été placés en garde à vue après des violences inacceptables

Bernard Cazeneuve à l'Assemblée nationale. (Crédit : Pierre Andrieu/AFP)
Bernard Cazeneuve à l'Assemblée nationale. (Crédit : Pierre Andrieu/AFP)

Bernard Cazeneuve a accusé mercredi le Front national d' »exploiter » à des « fins électorales » les violences au lycée Suger de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), assurant que le gouvernement ferait preuve d' »une fermeté totale à l’égard de ceux qui s’en prennent à l’ordre public ».

Rappelant que « 55 » personnes avaient été placées en garde à vue après ces « violences inacceptables » mardi, le chef du gouvernement met en garde dans un communiqué « ceux qui cherchent à exploiter ces violences à des fins électorales ».

« Ils n’ont comme objectif ni la justice ni l’ordre, mais au contraire de provoquer et d’entretenir le désordre » et « ils ne rendent pas service à notre pays », ajoute-t-il, dans une allusion aux reproches formulés mercredi par Marine Le Pen de « réaction minimale » du gouvernement après ces incidents.

« Le Premier ministre est sans doute trop occupé à faire campagne contre ma candidature pour se soucier de ce qui se produit dans le pays ! », avait jugé la candidate du Front national dans un communiqué.

« Il appartient désormais à la justice d’établir les responsabilités et de sanctionner les auteurs de ces violences avec la plus grande sévérité », poursuit M. Cazeneuve.

Les gardes à vue de 54 jeunes ont été prolongées mercredi, au lendemain de leurs interpellations pour des violences, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Au cours ce ces incidents, des fumigènes ont été lancés dans l’enceinte du lycée Suger qui a été évacué et fermé.

« 80 à 100 jeunes » ont alors, de source policière, pris la direction du centre-ville. Sur leur chemin, « ils ont caillassé des policiers, incendié des poubelles et détruit du mobilier urbain », selon cette source qui a évoqué « des reliquats de l’affaire Théo ».

Cinquante-cinq jeunes, dont 44 mineurs, avaient été placés en garde à vue la veille pour « violences volontaires », « attroupement armé » et « incendie volontaire ». Un mineur a été relâché, a précisé une source judiciaire.

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