Macron autorisera les firmes israéliennes au Salon aérien du Bourget – bureau de Netanyahu
Le président français a, pour sa part, indiqué que la présence des sociétés israéliennes "pourrait être favorablement examinée, en conséquence du cessez-le-feu à Gaza et au Liban"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué dimanche avoir reçu l’assurance du président français que les sociétés israéliennes seraient autorisées au 55ᵉ Salon international de l’air et de l’espace, au Bourget (nord de Paris) en juin, selon son bureau.
Netanyahu et Emmanuel Macron se sont entretenus dimanche au téléphone, et ce dernier « a promis […] que les compagnies israéliennes pourraient participer », rendez-vous mondial du secteur, a précisé le communiqué.
L’Élysée a répondu un peu plus tard en des termes plus mesurés. Macron a indiqué que la présence des sociétés israéliennes « pourrait être favorablement examinée, en conséquence du cessez-le-feu à Gaza et au Liban« .
Macron a aussi demandé dimanche à Netanyahu de « retirer ses forces encore présentes au Liban », a précisé l’Elysée.
« Le président de la République a insisté auprès du Premier ministre sur l’importance que rien ne compromette les efforts des nouvelles autorités libanaises pour restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire de leur pays », a précisé la présidence française. Celle-ci n’a pas mentionné explicitement les violences au cours desquelles 22 personnes ont été tuées dimanche au sud du Liban après que l’armée israélienne a ouvert le feu, selon les autorités libanaises. Selon Tsahal, il s’agirait essentiellement de partisans du groupe terroriste libanais pro-Iran du Hezbollah.
En mai dernier, la présence des industriels israéliens de la défense au Salon mondial de la défense et de la sécurité, Eurosatory, avait été annulée sur décision du gouvernement français en pleine opération israélienne contre le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza.

Une décision du Tribunal de commerce, confirmée en appel, avait invalidé cette interdiction.
En octobre, les organisateurs du salon Euronaval avaient été une nouvelle fois déjugés par la justice et avaient dû renoncer à interdire certaines entreprises israéliennes d’exposer armes et équipements militaires.
Les organisateurs avaient indiqué agir à la demande du gouvernement français.
L’exécutif français avait précisé que les entreprises israéliennes étaient bienvenues, mais sans pouvoir présenter d’armes offensives utilisées dans la bande de Gaza, contre le Hamas, et au Liban, contre le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.