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Macron répète à Joseph Aoun : pas d’aide sans de gouvernement réformateur

Le président français a, fin avril, décidé de sanctionner les responsables impliqués dans la crise politique, en annonçant des restrictions d'accès au territoire français

Joseph Aoun. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Joseph Aoun. (Crédit : capture d'écran YouTube)

Le président français Emmanuel Macron a reçu mercredi le commandant en chef de l’armée libanaise Joseph Aoun, auquel il a répété que « la formation d’un gouvernement capable de mettre en oeuvre les réformes nécessaires au Liban reste la condition à la mobilisation d’une aide internationale à plus long-terme ».

Le chef de l’Etat a reçu le général Aoun à l’occasion de sa visite en France, à l’invitation de son homologue français, le général François Lecointre.

Il lui a aussi « confirmé la poursuite de l’appui de la France aux forces armées libanaises, véritable pilier de la stabilité du pays », a indiqué l’Elysée.

Le président français a mis une forte pression en ce sens depuis cet été sur les dirigeants libanais, jusqu’ici en vain.

Le président français Emmanuel Macron discute avec la population lors de sa visite du quartier de Beyrouth de Gemmayzeh, qui a subi d’importants dégâts lors de l’explosion massive dans la capitale libanaise, le 6 août 2020. (Autorisation : AFP)

En visite au Liban juste après l’explosion qui a détruit le port de Beyrouth, Emmanuel Macron avait réclamé aux dirigeants libanais la formation d’un gouvernement réformateur dans les 15 jours. Le 1er septembre, de retour dans la capitale libanaise, il avait annoncé avoir obtenu l’engagement des dirigeants à mettre en place ce gouvernement et ainsi débloquer l’aide internationale.

Mais fin septembre, le Premier ministre Moustapha Adib avait jeté l’éponge, sur fond d’insistance de deux partis chiites, Hezbollah et Amal, à obtenir le portefeuille des Finances.

« J’ai honte » pour les dirigeants libanais, avait alors déclaré le président français, en fustigeant la « trahison » de la classe politique libanaise.

Le Premier ministre libanais Saad Hariri s’exprime lors d’une conférence à Chatham House à Londres le 13 décembre 2018.(Daniel Leak-Olivas/AFP)

En janvier Saad Hariri, déjà trois fois Premier ministre, n’est pas parvenu à se mettre d’accord avec Michel Aoun, proche du Hezbollah, sur la formation d’un nouveau gouvernement.

Pour faire pression, une centaine de personnalités libanaises ont demandé en avril à Emmanuel Macron le gel des actifs douteux de leurs responsables politiques.

Et fin avril, Paris a décidé de sanctionner les responsables impliqués dans la crise politique, en annonçant des restrictions d’accès au territoire français à des personnalités libanaises jugées responsables du blocage.

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