Malte: 6 membres de la « Flotille de la liberté » ont demandé à être débarqués après l’attaque de drone
La Coalition de la flottille pour la liberté espérait récupérer des sympathisants, dont l'activiste suédoise Greta Thunberg, à Malte, puis se rendre à Gaza pour apporter une aide humanitaire aux Gazaouis dans le territoire en guerre

Des militants pro-palestiniens à bord d’un bateau endommagé par une attaque présumée de drones israéliens ont autorisé un expert maltais à inspecter les dégâts subis par le navire et six personnes à bord ont demandé de débarquer, a déclaré le Premier ministre maltais au Parlement lundi.
Robert Abela a déclaré que Malte pourrait remorquer le Conscience au port pour le réparer une fois qu’un expert maritime aura été autorisé à monter à bord du navire et à étudier les résultats de l’attaque présumée de vendredi.
La Coalition de la flottille pour la liberté espérait récupérer des sympathisants, dont l’activiste suédoise Greta Thunberg, à Malte, puis se rendre à Gaza pour apporter une aide humanitaire aux Gazaouis dans le territoire en guerre.
Mais vendredi, un incendie s’est déclaré à bord du navire après ce que le groupe qualifie de double frappe de drones, qui, selon les militants, a très probablement été lancée par Israël pour interrompre ou retarder leur mission.
Ni Israël ni Malte, dont les navires sont intervenus pour aider à éteindre l’incendie, n’ont confirmé l’attaque.
M. Abela a promis que le Conscience serait autorisé à poursuivre sa mission une fois que les réparations nécessaires auront été effectuées.

« Six personnes à bord de ce navire ont demandé à débarquer dans notre pays, puis à repartir immédiatement dans leur pays », a ajouté M. Abela.
« Cette demande a été acceptée immédiatement et ces personnes sont en train d’être transportées à Malte par les forces armées maltaises, et elles prendront un avion pour retourner dans leur pays plus tard dans la journée », a précisé le Premier ministre.
Auparavant, les militants internationaux avaient résisté aux appels à l’abandon du navire, craignant d’être contraints de renoncer à leur mission. Le navire comptait douze membres d’équipage et six passagers.
Les militants ont expliqué dimanche lors d’une conférence de presse en ligne que le Conscience n’avait pas de pavillon parce que le gouvernement de la nation pacifique de Palau avait annoncé le retrait de leur enregistrement vendredi, le jour même de l’attaque présumée.
Ils ont aussi insisté sur le fait qu’ils avaient fait tous les efforts possibles pour se conformer au droit international.
L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.