Israël en guerre - Jour 338

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Manifestations anti-Israël : Fin du blocage sur un campus universitaire de Saint-Etienne

La ministre de l'Enseignement supérieur demande aux présidents d'université de veiller au "maintien de l'ordre" public, en utilisant "l'étendue la plus complète des pouvoirs" dont ils disposent

Des étudiants bloquant l'entrée de l'Ecole supérieure de journalisme (ESJ) lors d'une manifestation de solidarité pro-palestinienne, à Lille, dans le nord de la France, le 2 mai 2024. (Crédit : Sameer al-Doumy/AFP)
Des étudiants bloquant l'entrée de l'Ecole supérieure de journalisme (ESJ) lors d'une manifestation de solidarité pro-palestinienne, à Lille, dans le nord de la France, le 2 mai 2024. (Crédit : Sameer al-Doumy/AFP)

Une poignée d’étudiants réclamant un cessez-le-feu à Gaza ont bloqué jeudi matin les accès à un site universitaire de Saint-Etienne, où les forces de l’ordre étaient déjà intervenues mardi, avant d’être évacués par la police.

Leur évacuation par la police est intervenue vers 11H00 sans heurts, a précisé à l’AFP la présidence de l’Université Jean Monnet, qui en avait fait la demande.

Dès le début de matinée, comme lundi, une quinzaine d’étudiants avaient empilé des poubelles devant les entrées du bâtiment de Jean Monnet qui abrite le département des études politiques et territoriales, l’antenne de l’IEP de Lyon, et la Saint-Etienne School of Economics, avait constaté un correspondant de l’AFP.

La police était intervenue mardi pour les déloger et une délégation avait été reçue dans la foulée par le président de l’université, Florent Pigeon, à qui elle avait réclamé de pouvoir organiser une conférence sur la Palestine.

Lors de cette rencontre », « nous n’avons pas réussi à trouver un accord », a déclaré à l’AFP un de leurs représentants pour expliquer la reprise du blocage au lendemain du 1er mai.

La mobilisation sur les campus français, qui a démarré la semaine dernière, fait écho aux contestations agitant des universités américaines.

La police est également intervenue ces derniers jours à Sciences Po Paris après une mobilisation émaillée de tensions, et à la Sorbonne pour évacuer des militants anti-Israël qui avaient installé des tentes.

Une banderole « Sionistes hors de nos facs » à la Sorbonne, à Paris, le 4 avril 2024. (Crédit : UEJF/X.com)

La ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a demandé jeudi aux présidents d’université de veiller au « maintien de l’ordre » public, en utilisant « l’étendue la plus complète des pouvoirs » dont ils disposent.

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