Marée noire: 17 plages jugées sans danger, les autres restent interdites d’accès
Les opérations de nettoyage menées dans certaines plages, suite à la catastrophe environnementale qui a frappé le littoral israélien, sont terminées

Le gouvernement israélien a déclaré dimanche que 17 plages ne représentaient plus de danger après la désastreuse marée noire en Méditerranée le mois dernier, qui a pollué la majeure partie du littoral.
Dans un communiqué conjoint, les ministères de la Protection de l’environnement, de la Santé et de l’Intérieur ont déclaré que les opérations de nettoyage dans certaines plages étaient terminées et que les échantillons d’eau prélevés indiquaient que la pratique des sports nautiques pouvait avoir lieu en toute sécurité. Les autorités ont toutefois prévenu que d’importantes quantités de goudron pouvaient encore s’échouer sur des plages autorisées.
Les plages jugées sans danger sont Galei Galil, à Nahariya, Argaman et Tmarim à Akko, Bat Galim, Hof HaCarmel et Dado Zamir à Haïfa, Nof Yam et HaSharon à Herzliya, Tel Baruch à Tel Aviv, Lido, Oranim, Keshatot et Rivieria à Ashdod, Delilah nord et sud à Ashkelon, les plages du parc national d’Ashkelon et Zikim, dans le conseil régional de Hof Ashkelon.
Toutes les autres plages restent interdites d’accès, ont souligné les ministères.
Les autorités ont également noté que la saison de baignade n’avait pas encore officiellement commencé et que la baignade était interdite dans les zones où il n’y a pas de maitres-nageurs.
Environ 1 000 tonnes de goudron se sont déversées sur la côte méditerranéenne d’Israël, causant d’importants dégâts environnementaux et imposant la fermeture des plages au public. L’Autorité de la Nature et des Parcs estime qu’il s’agit de l’une des pires catastrophes environnementales d’Israël. Les opérations de nettoyage devraient durer plusieurs mois.

Mercredi, Gila Gamliel, la ministre de la Protection de l’environnement a déclaré qu’un navire battant pavillon panaméen était responsable de la marée noire du 1er février. Le navire libyen, baptisé Emerald, faisait de la contrebande de pétrole brut de l’Iran vers la Syrie lors du déversement, selon une enquête.
La ministre de la Protection de l’environnement a accusé mercredi la République islamique d’Iran, son ennemi juré, d’avoir commis un
« attentat environnemental », sans étayer ses accusations.
Les autorités disent enquêter sur l’incident. Ils disent ignorer si le déversement était délibéré ou accidentel mais ont affirmé n’avoir reçu aucun avertissement sur l’incident avant que le goudron ne soit visible sur les littoraux.
Les responsables de la Défense ne se sont pas exprimés sur les accusations proférées par Gila Gamliel.
La Douzième chaîne a indiqué jeudi soir dans un reportage que l’establishment sécuritaire israélien enquête sur le lien présumé entre le déversement d’hydrocarbures au large d’Israël et l’Iran, mais n’a trouvé aucune preuve que cette importante pollution résulterait d’un acte de
« terrorisme environnemental ».