Marine Le Pen : Macron « sous influence de Drahi » et de la « finance internationale »
La chef du parti d'extrême droite a ressorti les grands classiques du FN qui ont fait leurs preuves par le passé

Marine Le Pen s’est faite discrète ces derniers mois. Comme de nombreux observateurs l’ont noté la candidate s’est contentée d’observer sa côte favorable monter dans les sondages en vue des présidentielles, alors que les attentats, le Brexit, la victoire de Trump, la chute de Sarkozy, puis celle de Valls, tout l’appelait à sortir de sa réserve.
Tout, même le fait que le Parlement européen réclame actuellement 300 000 euros au FN pour l’emploi fictif d’assistants parlementaires européens qui travaillent en fait pour le parti en France. Une affaire qui méritait bien une diversion.
Quasi-certaine d’arriver au second tour, Marine Le Pen a attendu patiemment de savoir qui sera son adversaire direct.
Ses pronostics semblent aujourd’hui désigner Emmanuel Macron, pour qui Marine Le Pen a sorti l’artillerie lourde. Des attaques dans un style qui ne renie en rien l’héritage paternel du fondateur du parti, adepte des petites phrases qui font beaucoup parler.
Macron, candidat "sous influence" de Drahi et "de la finance internationale", dit @MLP_officiel https://t.co/51coHDEAfu #QDI @JJBourdin_RMC pic.twitter.com/WjxWwEw6bB
— LCP (@LCP) February 1, 2017
« C’est sans doute face à lui que je serais au second tour » a déclaré Marine Le Pen sur LCP au micro de Frédéric Haziza.
« Emmanuel macron c’est le plus caricatural ! a-t-elle continué. Il est soutenu de manière massive par des gens à qui il a fait des fleurs quand il était ministre, explique la présidente du Front National. Et je pense évidemment à M. Drahi qui est patron d’un groupe de presse très important ». Et d’énumérer les titres, L’Express, Libération, BFM, RMC que son groupe Altice possède et qui « soutiennent »,selon elle, Macron, qualifié de candidat « sous influence » des « grandes puissances financières ».
Pour conclure Marine Le Pen a attrapé à pleine mains la perche que lui tendait Frédéric Haziza, « et de la finance internationale ? ».
« De la finance internationale évidemment ! » a affirmé Marine Le Pen.