Israël en guerre - Jour 645

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Matan Angrest malmené par des Gazaouis sur une nouvelle vidéo de son rapt

Le soldat aurait été électrocuté pendant les interrogatoires et ne peut plus bouger certains doigts ; son père affirme que certaines informations sur l'état de son fils n'ont pas été transmises aux autorités concernées

Un soldat de l'armée israélienne, Matan Angrest,  enlevé par le Hamas, le 7 octobre 2023. (Capture d'écran/N12)
Un soldat de l'armée israélienne, Matan Angrest, enlevé par le Hamas, le 7 octobre 2023. (Capture d'écran/N12)

Dans une vidéo complète qui montre son enlèvement, des images qui ont été diffusées lundi, Matan Angrest, un soldat pris en otage par le Hamas, apparaît blessé et torse nu. Il est malmené par plusieurs hommes armés du Hamas avant d’être projeté dans la foule depuis le haut d’un char. Une scène qui s’est déroulée lors du pogrom commis dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023.

La famille du captif a autorisé les médias à révéler l’intégralité de la vidéo de son enlèvement dans le but d’exercer des pressions sur le gouvernement – pour que ce dernier accepte enfin de conclure un accord en vue de sa libération. Le jeune homme de 21 ans avait été kidnappé alors qu’il se trouvait dans un char stationné sur la base militaire de Nahal Oz, pendant les combats qui y avaient opposé hommes armés et soldats lors du massacre qui avait été commis par le groupe terroriste au pouvoir à Gaza.

Au mois d’avril, la chaîne d’information N12 avait diffusé une version plus courte du même clip et plusieurs images fixes de la vidéo. Elle avait aussi révélé quelques extraits d’un film qui montrait son interrogatoire ultérieur au sein de l’enclave côtière.

Lundi, la chaîne a également donné quelques détails sur l’état de santé grave d’Angrest, citant des informations qui ont été reçues par la famille et une analyse médicale de ces informations. Selon certains médecins, son état physique d’une grande fragilité le mettrait en danger de mort.

Le reportage a indiqué que le jeune homme avait été torturé, électrocuté à l’aide de batteries de voiture et d’un défibrillateur jusqu’à perdre connaissance. Il souffre de crises d’asthme chroniques, en particulier après les interrogatoires violents dont il a été victime.

Il a subi de graves blessures aux mains, avec notamment de graves brûlures aux nerfs et des infections qui n’ont pas été soignées. Il ne peut plus bouger certains de ses doigts.

« Je demande simplement pourquoi nous méritons cela. Pourquoi [le gouvernement] a-t-il laissé Matan dans cette situation, alors qu’il sait pertinemment combien elle est difficile ? », a interrogé Anat Angrest, la mère de Matan, qui s’est exprimée sur la chaîne d’information N12 peu après la diffusion de la vidéo. Elle a ajouté que la famille continuait de recevoir des informations sur son état physique en captivité.

« Mais que faut-il encore pour que le gouvernement se réveille et qu’il se batte pour tous les otages, et pour que les soldats qui se trouvent en captivité soient libérés ? », a-t-elle demandé.

Anat et Hagai, le père de Matan, ont tous deux déclaré que leur fils était en « danger de mort immédiat ».

Hagai a dit devant les caméras de la chaîne que certaines des informations recueillies par les services de renseignement israéliens sur l’état de son fils n’avaient pas été correctement transmises au Premier ministre et à la commission chargée de décider quels otages devaient être remis en liberté dans le cadre des accords de cessez-le-feu qui ont pu être conclus jusqu’à présent.

Anat Angrest, la mère de l’otage Matan Angrest, prend la parole lors d’un rassemblement à Tel Aviv, le 8 mars 2025, pour demander la libération des Israéliens retenus en otage par les terroristes du Hamas à Gaza. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

« Ce sont ces graves négligences qui ont maintenu Matan en captivité », a affirmé Hagai. »Après notre rencontre avec le Premier ministre, nous avons réalisé qu’il ne savait pas que Matan était blessé ».

Il s’est dit convaincu que le gouvernement aurait exigé la remise en liberté d’Angrest lors du cessez-le-feu conclu au mois de janvier si la communication de cette information avait été correctement effectuée. Il a par ailleurs promis que toute nouvelle information reçue par la famille serait « immédiatement » transmise au public.

Lors de la mise en œuvre de l’accord finalisé au mois de janvier, le Hamas avait relâché 30 otages – 20 civils israéliens, cinq soldats et cinq ressortissants thaïlandais – et le groupe terroriste avait également restitué les corps sans vie de huit otages israéliens. Néanmoins, aucun soldat n’avait été remis en liberté dans ce cadre. Le cessez-le-feu s’était écroulé au mois de mars.

Le Hamas avait diffusé une vidéo de propagande montrant Angrest au mois de mars également – moins d’une semaine après que sa famille a communiqué au grand public la première photo qui montrait le jeune homme en captivité, une image tirée d’une séquence antérieure réalisée par le groupe terroriste.

Les organisations terroristes armées, dans la bande de Gaza, détiennent encore 55 otages, dont 54 des 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023.

Une photo de l’otage Matan Angrest, en captivité, publiée par sa famille le 3 mars 2025. (Autorisation)

La mort de 33 personnes encore retenues en otage dans la bande de Gaza a été confirmée par Tsahal. Vingt seraient encore en vie. Deux autres personnes sont portées disparues et leur sort est très préoccupant, ont expliqué des responsables israéliens.

Après l’échec du cessez-le-feu du mois de janvier, le Hamas, qui a dit vouloir faire un « geste » à l’égard des États-Unis, a remis en liberté un autre otage, Edan Alexander, un ressortissant américano-israélien. Le groupe terroriste avait relâché 105 civils pendant une trêve d’une semaine qui avait eu lieu à la fin du mois de novembre 2023, et quatre otages avaient recouvré la liberté auparavant, dans les premières semaines de la guerre. En échange, Israël a libéré environ 2 000 terroristes palestiniens emprisonnés, qui étaient incarcérés pour atteinte à la sécurité nationale, ainsi que des hommes armés présumés qui avaient été arrêtés sur le terrain à Gaza, pendant la guerre.

Huit otages ont été secourus vivants par les soldats et les corps sans vie de 44 captifs ont été retrouvés – dont trois otages qui avaient été accidentellement tués par Tsahal alors qu’ils tentaient d’échapper à leurs ravisseurs. La dépouille d’un jeune militaire qui avait perdu la vie en 2014 a aussi été récupérée et rapatriée au sein de l’État juif.

Le corps sans vie d’un autre soldat tué en 2014 se trouve toujours entre les mains du Hamas. Il entre dans le décompte des 55 captifs.

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