Michel Nisenbaum, 59 ans : Immigrant brésilien et « grand-père héroïque »
Assassiné par des terroristes du Hamas le 7 octobre, son corps a été emporté à Gaza et récupéré par Tsahal le 24 mai 2024
Michel Nisenbaum, 59 ans, originaire de Sderot, a été assassiné par des terroristes palestiniens du Hamas au carrefour de Mefalsim le 7 octobre, et son corps a été emporté à Gaza.
Le 24 mai 2024, l’armée israélienne a annoncé avoir rapatrié son corps depuis Gaza. Il a été enterré le 26 mai à Ashkelon.
Michel se rendait à la base militaire de la division de Gaza, non loin de Reïm, pour récupérer sa petite-fille, Mika, qui était restée avec son gendre – un sous-officier -, mais il n’est jamais arrivé à la base qui avait été attaquée ce matin-là. Sa petite-fille et son gendre ont réussi à survivre au pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Selon les Nisembaum, ils parlaient avec Michel au téléphone tôt le matin du 7 octobre lorsque l’appel a brusquement été coupé. Ils ont raconté que, près de 30 minutes plus tard, lorsque sa fille avait réussi à rétablir la communication, elle a entendu une voix inconnue s’exprimant en arabe.
Sa voiture a été retrouvée brûlée, mais il n’y avait aucune trace de lui à l’intérieur. Sa famille n’a su ce qu’il était advenu de lui que lorsque son corps a été retrouvé par les troupes, sept mois plus tard.
Michel laisse dans le deuil ses deux filles, Chen et Michal, et six petits-enfants, dont l’un est né après son assassinat et l’enlèvement de sa dépouille.
Originaire de Niterói, une banlieue de Rio de Janeiro, au Brésil, Michel s’est installé en Israël en 1988. Le Forum des familles des otages et disparus a déclaré qu’il « était un homme aux multiples talents qui, parallèlement à son travail, était également bénévole pour le [service de secours du] Magen David Adom et la police des frontières ».
Michel travaillait à la ferme « Salad Trail » à Talmei Yosef, près de la frontière sud de Gaza, en tant que guide pour des groupes de touristes, expliquant les nombreuses différentes variétés qu’ils parvenaient à cultiver dans le désert aride.
« Tout le monde l’adorait. Je lui ai enseigné l’agriculture, mais il a tout appris très vite et a établi de très bonnes relations avec tous nos clients », a raconté son patron, Uri Alon, au journal The Forward.
« La dernière chose qu’il a faite est typique de Michel Nisenbaum : quelqu’un lui a demandé de l’aide et il a accouru. »
« Nous avons tout fait pour que tout le monde te connaisse. Nous sommes désolés de ne pas avoir pu te ramener », a déclaré sa fille Chen lors de ses funérailles.
« Dès que les terroristes ont répondu à ton téléphone portable, j’ai su que la vie ne serait plus la même », a-t-elle ajouté.
« Les enfants grandiront et se souviendront du grand-père héroïque que tu étais, qui n’a pas eu peur des terroristes et qui a sauvé des gens en chemin. Grâce à toi, ils sont là. Je t’aime et tu me manques. Maintenant, tu es à la maison. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.