Ministère des Finances: les entreprises acceptent de freiner la hausse des prix
Le ministère affirme que la société d'électricité et les grandes entreprises alimentaires vont geler ou limiter les hausses de prix prévues, après les protestations du public

Le ministère des Finances a déclaré mercredi qu’il avait pris des mesures pour freiner une vague de hausse des prix attendue sur les marchés israéliens, après des réunions avec la Compagnie israélienne d’électricité et les grandes entreprises alimentaires Osem et Strauss.
Ces derniers jours, des Israéliens de tout le pays ont protesté contre la hausse prévue des prix de l’électricité, de l’eau, du gaz et des factures de téléphone cellulaire, ainsi que de la nourriture, des boissons, des assurances et des impôts fonciers.
Vendredi, des centaines d’Israéliens portant des gilets jaunes ont convergé vers Tel-Aviv pour protester contre la hausse des prix, à l’instar des vagues de manifestations qui ont secoué la France ces dernières semaines.
L’une des principales raisons de ces mouvements était la hausse attendue des prix de l’électricité. Mais le ministère des Finances a déclaré mercredi que la Compagnie israélienne d’électricité avait annoncé qu’elle réduirait l’augmentation des prix après que le ministère a accepté de geler une augmentation prévue des taxes sur le carburant.
Selon le site d’information Ynet, les prix de l’électricité augmenteront de 5 à 6 %, au lieu des 8 % prévus.

Entre-temps, le ministère a déclaré que les géants de l’alimentation Osem et Strauss avaient tous deux accepté de geler les hausses de prix sur bon nombre de leurs produits. Le ministère a également déclaré qu’il ne procéderait pas à une augmentation de prix prévue pour les produits laitiers subventionnés.
Le ministère a également fait savoir que l’Association des fabricants d’Israël avait annoncé que ses sociétés membres s’abstiendraient d’augmenter les prix des produits, bien que Ynet ait noté que de nombreuses compagnies avaient déjà augmenté leurs prix.
Dimanche, le ministère a déclaré qu’il avait conclu un accord avec les principales boulangeries afin d’éviter des hausses de prix à l’exception de deux types de pains dont les prix sous soumis à l’indexation.