Ministre égyptien : des négociations d’exportations de gaz avec Israël continuent
Sherif Ismaïl déclare que la découverte de l’énorme gisement en Egypte n’affectera pas les accords des compagnies privées, mais il n’évoque pas les plans du gouvernement
Le ministre de pétrole égyptien a déclaré jeudi que la découverte d’un énorme champ gazier au large de côtes n’affectera pas les négociations en cours entre les entreprises privées égyptiennes et israéliennes sur les exportations de gaz du champ Léviathan.
Mais il est resté silencieux au sujet de plans de son gouvernement d’acheter du gaz à Israël, au milieu de spéculations que le Caire pourrait se retirer des accords.
Son message est survenu quelques jours après l’annonce de la nouvelle que « le plus grand » champ de gaz de la région avait été découvert en Egypte, jetant des doutes sur la viabilité de l’accord actuel entre le gouvernement et le consortium américano-israélien qui est au point mort.
« Toutes les négociations entre des entreprises privées en Egypte et dans la Méditerranée de l’est, et par cela j’entends Israël et Chypre, ne s’arrêteront pas », a déclaré le ministre du pétrole Sherif Ismaïl à Reuters. « Les négociations et les accords initiaux sont en cours ».
Ismaïl a déclaré que les entreprises privées voulant achter du gaz d’Israël devraient avoir l’autorisation du gouvernement, ajoutant que le Caire « n’est pas contre » ces possibilités.
Il a assuré que le champ de gaz, découvert par l’entreprise de gaz ENI, sera en fonction d’ici 2018 et produira autour de 80 millions de m3 de gaz par jour.
« Nous ne nous sommes pas accordés avec ENI sur le prix du gaz… mais il est important que ce soit un prix intéressant pour les deux parties… Ce ne sera pas forcément le même chiffre que dans d’autres accords », a-t-il déclaré.