Mort d’un enfant de 12 ans brûlé dans un incendie volontaire en mai
Le jeune garçon sera resté dans un état critique pendant presque deux mois après avoir été brûlé au deuxième degré et au troisième degré sur tout le corps à Hura

Un jeune garçon de douze ans qui avait été grièvement blessé à la fin du mois de mai dernier dans un incendie volontaire présumé à Hura, une ville du sud du Negev, est mort de ses blessures, ont indiqué dans la journée de mercredi les responsables de l’hôpital où il était pris en charge depuis.
Issa Najah Abu al-Qian, 12 ans, était hospitalisé dans un état critique, brûlé au deuxième degré et au troisième degré sur tout le corps après un incendie qui avait dévasté une boutique de téléphonie dans cette ville du sud du pays, le 21 mai.
Trois suspects, âgés de 21 et de 25 ans, avaient été mis en examen pour avoir déclenché volontairement le sinistre – un sinistre survenu dans le cadre d’un conflit en cours au sein du clan bédouin Al-Qian, avait estimé la police dans un premier temps. L’oncle du jeune garçon avait rapidement laissé entendre que sa famille n’avait rien à voir.
« Nous sommes issus d’une différente partie du clan. Cela aurait pu arriver à n’importe quel jeune adolescent de Beer Sheva venu pour faire réparer son téléphone », avait dit Salim Issa à la radio militaire, à ce moment-là.
Le père d’Abu al-Qian avait indiqué que son fils l’avait accompagné au travail à l’usine et qu’il avait emmené son téléphone pour le faire réparer dans un magasin voisin.
Selon la police, un certain nombre d’hommes étaient venus à la boutique avant d’y mettre le feu à l’aide de produits combustibles.
Les flammes se seraient ensuite propagées aux bâtiments voisins. La police avait initialement pensé qu’un garage automobile adjacent était la cible de l’attaque.
Abu al-Qian qui présentait des brûlures au deuxième et au troisième degré sur toutes les parties de son corps, avait été emmené à l’hôpital Soroka de Beer Sheva. L’hôpital avait noté que sa vie était menacée et il avait été placé dans un coma et sous respiration artificielle au sein de l’unité pédiatrique de soins intensifs.