Israël en guerre - Jour 537

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Moshe Yaalon met en garde contre l’escalade de la violence

Le ministre de la Défense exhorte Abbas à mettre fin à la « rhétorique » qui incite à la violence et à restaurer le calme

Le ministre de la Défense, Moshe Ya'alon (Crédit : Yonathan Sindel/Flash90)
Le ministre de la Défense, Moshe Ya'alon (Crédit : Yonathan Sindel/Flash90)

Le ministre de la Défense, Moshe Yaalon, déconseille aux Juifs israéliens de se rendre au mont du Temple pour le moment.

Il souhaite éviter d’attiser encore plus les tensions et empêcher, ce qu’il appelle, une « escalade » des hostilités entre les Juifs et les Arabes en Israël.

Il a aussi précisé qu’Israël est prêt à faire face à une recrudescence de la violence. Mais il reste déterminé à faire tout son possible pour que la situation ne s’envenime pas au point d’en arriver là.

Refusant de qualifier la vague de violences actuelle d’intifada, il a néanmoins incité Israël à rester en alerte contre d’autres éventuelles attaques terroristes.

Il fait ces recommandations suite aux deux attaques terroristes qui ont eu lieu la veille. Un soldat israélien, Almog Shiloni, a été poignardé à Tel Aviv. Dalia Lemkus a été victime d’une attaque à la voiture bélier et d’une attaque au couteau à Alon Svut au Gush Etzion en Cisjordanie.

« Nous sommes en pleine escalade [de la violence] et je ne permettrai pas à la violence de s’étendre », assène Yaalon lors d’une conférence de presse au Gush Etzion. « Nous avons déployé plus de troupes… Nous arrêtons de nombreuses personnes. Nous allons être ferme, jusqu’à démolir les domiciles des terroristes ».

Tandis que le Hamas et les autres groupes islamiques attisent délibérément les tensions, observe-t-il, l’Autorité palestinienne fait preuve de contradiction. « Nous travaillons avec l’AP (sur le terrain), mais la rhétorique – sur la question du mont du Temple – du dirigeant de l’AP, Mahmoud Abbas, a contribué à l’escalade [de la violence] », précise Yaalon. « Si l’AP veut calmer la situation, il devrait [prendre les mesures pour]. C’est ce que nous essayons certainement de faire ».

« Lorsque ces attaques aboutissent, cela incite à faire de même – cela est vrai qu’il s’agisse d’attaques à la voiture bélier ou des attentats au couteau », ajoute-t-il.

Il admet qu’il « est difficile d’empêcher ce genre d’attaques isolées » survenues ces derniers jours.

Ce sont des attaques perpétrées par des Palestiniens, de leur propre initiative, non dans le cadre d’une attaque organisée et menée par un groupe terroriste.

« Mais cela commence avec l’incitation [à la violence] sur des questions comme le mont du Temple. Toutes ces attaques ont été suscitées par l’incitation [à la violence]. De ce fait, on doit s’en occuper. Nous avons aussi besoin de renforcer notre sécurité pour éviter les entrées illégales en Israël…. Nous construisons des barricades en béton (près des arrêts de bus et d’autres cibles). L’attaque en Cisjordanie qui est arrivée hier a pu, dans un premier temps, être contrecarrée grâce à une barricade faite à partir d’un bloc en béton ».

Yaalon exhorte vivement les citoyens « à être en état d’alerte. A ne pas attendre sur les routes. De bien se placer derrière les barricades en béton aux arrêts de bus ».

Le ministre de la Défense indique que le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, d’autres politiciens haut placés et lui-même tentent de calmer la situation sur la question du mont du Temple.

Les dirigeants israéliens ont clairement affirmé qu’ils ne songeaient aucunement à modifier le statu quo pour autoriser la prière juive sur le site. « Nous décourageons toute visite au mont du Temple », ajoutant que quand bien même ces visites étaient toujours autorisées, Israël ne devrait pas « donner encore plus de raisons » à l’autre partie d’attiser la violence.

« Le mont du Temple a toujours été un sujet sensible. Il a été l’épicentre des précédentes escalades », expose-t-il. « Je vous rappelle qu’en 2000 », la seconde Intifada a commencé après la visite d’Ariel Sharon, qui était à l’époque le chef de l’opposition.

Lorsqu’on lui demande si la situation actuelle pourrait être qualifiée d’Intifada, Yaalon répond : « Je n’ai pas appelé la seconde Intifada une intifada. C’était une guerre terroriste avec des attentats suicides ». Aujourd’hui, Israël doit gérer une « escalade [de la violence]… En Judée et en Samarie, on ne voit pas les foules manifestées dans les rues… Ce sont principalement des attaques isolées. Attendons [de voir ce qui se passe] et voyons ensuite comment l’appeler ».

Interrogé au sujet du Palestinien abattu dans la région de Hébron, Yaalon répond : « quelle que soit la personne qui tente de blesser les soldats de l’armée, les soldats ont l’obligation de l’en empêcher ».

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