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Musée juif de Bruxelles : des témoins de Mehdi Nemmouche sans mémoire

La présidente de la cour d'assises de Bruxelles a raillé la mémoire volatile de l'auteur présumé du quadruple assassinat en 2014

Mehdi Nemmouche (Crédit : AFP)
Mehdi Nemmouche (Crédit : AFP)

La présidente de la cour d’assises de Bruxelles, devant laquelle comparaît le jihadiste français Mehdi Nemmouche pour un quadruple assassinat en 2014 au musée juif de la capitale belge, a raillé la mémoire volatile des deux témoins auditionnés vendredi.

« Vous avez tous Alzheimer ? Vous êtes jeunes, pourtant », a-t-elle lancé après avoir entendu les témoins venus de Marseille, dans le sud de la France, la ville où Nemmouche a été arrêté six jours après les faits.

« Pourtant il y a un bon climat dans le sud, les vieilles personnes vont dans le sud », a-t-elle ironisé devant une jeune femme, possible « prête-nom » pour l’achat de carte SIM retrouvées dans le dossier, incapable de répondre à la moindre question.

Même difficulté avec le principal témoin de la journée, Mounir Attallah, compagnon de détention en 2009 et 2010 de Nemmouche et de son co-accusé, le délinquant marseillais Nacer Bendrer, soupçonné de lui avoir fourni les armes.

Ce « gérant » de 31 ans, ami d’enfance de Bendrer, a un temps été inquiété par l’enquête. Mais il a bénéficié d’un non-lieu, « faute de charges suffisantes ».

Nemmouche, « c’était quelqu’un de gentil, de tranquille, très calme (…) Un bon sportif », raconte Attallah.

L’accusé s’est-il radicalisé en prison, comme l’affirment ses gardiens ? « Radicalisé, je ne sais pas ce que ça veut dire. Je rentrais pas dans sa cellule. »

Pourquoi l’appelait-on « Mehdi le barbu » ? « Parce qu’il avait une barbe. »

A-t-il déjà entendu parler du jihad ? « Nous, on est pas dans ce monde de la guerre, des attentats, de tout ça. »

« Je me rappelle pas », répond-il ensuite souvent quand les questions se font plus précises, en particulier en ce qui concerne ses échanges téléphoniques en avril 2014 avec Nemmouche, qu’il n’avait pourtant pas vu depuis des années.

« Il m’a dit : ‘Si je viens à Marseille est-ce que tu viens me chercher ?' », explique Attallah. Ils se verront à une reprise « pendant 25 minutes » quelques semaines avant la tuerie, mais plus jamais ensuite, jure-t-il, sans avoir permis de faire avancer le procès en deux heures d’audition.

Mehdi Nemmouche, un délinquant multirécidiviste de 33 ans, est accusé d’avoir abattu de sang-froid Emmanuel et Miriam Riva, un couple de touristes israéliens, Alexandre Stens, un jeune employé belge et Dominique Sabrier, une bénévole française le 24 mai 2014 au musée juif de Bruxelles.

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