Netanyahu cite le poète Bialik pour rendre hommage aux victimes
Le poème - Kishinev : « La ville du massacre » - a été écrit après le pogrom de la ville en 1903
Mitch Ginsburg est le correspondant des questions militaires du Times of Israel
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a cité le poète israélien Haïm Nahman Bialik, dans sa déclaration lundi soir face à la découverte des corps des adolescents israéliens Naftali Fraenkel, Gil-ad Shaar, et Eyal Yifrach.
Le passage qu’il a choisi est tiré d’un poème que Bialik a écrit peu de temps après le pogrom de Kishinev [situé dans l’actuelle Moldavie] de 1903 où des dizaines de Juifs ont été assassinés.
Le vers que Netanyahu a cité – « Cette vengeance pour le sang d’un bébé et d’une jeune fille n’a pas été encore forgée par Satan … » – est souvent interprétée comme la promotion ou l’annonce d’une vengeance féroce pour assassiner ; dans le même temps, cependant, Bialik, qui a parlé d’une crise de la foi, a écrit plus tôt dans la même strophe, « maudit soit celui qui dira : venger ça ».
La déclaration de Netanyahu, publiée alors qu’il consultait les ministres et les chefs de la sécurité sur une réponse aux meurtres, a commencé : « C’est avec une grande tristesse que nous avons découvert trois corps, ce soir, et tout indique que ce sont les corps de nos trois jeunes enlevés, Eyal, Gil-ad et Naftali. »
« Au nom de toute la nation d’Israël, je tiens à dire aux familles, aux mères, pères, grands-parents, frères et sœurs, nos cœurs saignent, l’ensemble de la nation crie avec eux. Les garçons seront portés pour l’enterrement en Israël ». « Le Hamas paiera. Que le souvenir des trois garçons soit béni. »