Netanyahu fait campagne au marché de Jérusalem
Le Premier ministre a parcouru les étals de Mahane Yehuda en laissant les médias à l'écart
Stuart Winer est journaliste au Times of Israël

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a mené lundi sa campagne électorale dans les rues de Jérusalem, avec une visite à l’emblématique marché Mahané Yehuda, où il a visité des stands et s’est arrêté pour prendre un café.
Le Premier ministre, qui était accompagné par la deputée du Likud Miri Regev, s’est déplacé à travers les ruelles étroites du marché entouré d’une phalange de gardes de sécurité et de policiers.
« Je me souviens du shouk [marché] de mon enfance, a écrit Netanyahu sur sa page Facebook après la visite. Il a connu beaucoup de hauts et de bas. Il y a eu les moments difficiles d’attaques terroristes. Je suis fier que notre politique déterminée vise d’abord et avant tout à préserver la sécurité à Jérusalem et à apporter la prospérité au shuk. »
« Merci, les gens du shouk Mahane Yehuda, pour le soutien et l’accueil chaleureux » a-t-il écrit à propos des gens qui travaillent dans ce marché considéré comme un bastion des électeurs traditionnels du Likud.
La Deuxième chaîne a rapporté que pour des raisons de sécurité les médias locaux n’ont pas été prévenus de cette visite. Elle a également affirmé que les services de sécurité démentent que les préoccupations sécuritaires ont empêché la couverture médiatique.

Pour sa part, le site d’information Ynet a cité une source proche du Likud prétendant que les organisateurs craignaient que le Premier ministre soit confronté à des manifestations de critique de sa politique économique.
Bien que l’on n’ait signalé aucun comportement indiscipliné, une propriétaire a affirmé avoir manifesté contre le gouvernement.
La critique a eu lieu quand Netanyahu a pris le temps de se faufiler avec son entourage dans le café Sirtaki et y a commandé une boisson. Le Premier ministre a payé son café avec un billet de 100 shekels (23 euros), qu’il a intelligemment tiré de sa poche.
La propriétaire du troquet, identifiée seulement comme Orit, a dit à la Deuxième chaîne avoir rendu à Netanyahou la monnaie avec un nombre inutilement élevé de pièces.
« C’était important pour moi de lui rappeler que même s’il soulève la menace iranienne … nous autres, entrepeneurs indépendants, avons des difficultés quotidiennes pour nous en sortir, même pour la petite monnaie. »
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