Netanyahu promet une enquête sur les coups de feu qui ont tué trois militaires
Le Premier ministre et d'autres leaders ont présenté leurs condoléances aux familles des trois soldats tués sur la frontière alors que l'Égypte cherche à se distancier du tireur
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis d’enquêter jusqu’au bout sur la mort de trois soldats, à la frontière égyptienne. Ils avaient été pris pour cible, samedi, par un policier égyptien. Les responsables de la nation ont présenté leurs condoléances aux familles alors que de nombreuses questions sont encore soulevées au sujet de ces tirs hautement inhabituels sur la frontière.
Les trois militaires appartenaient tous au bataillon Bardelas, chargé de surveiller la frontière. Le sergent Ori Yitzhak Iluz, le sergent Ohad Dahan et la sergente Lia Ben Nun, qui étaient tous des soldats de combat, ont perdu la vie lors de cet incident.
« Cet incident meurtrier survenu sur la frontière égyptienne, pendant le Shabbat, est grave, il est anormal et il fera l’objet d’une enquête qui ira jusqu’à son terme », a déclaré Netanyahu dans une déclaration. « Je partage, tout comme l’ensemble de la nation d’Israël, le chagrin des familles ».
« Je veux saluer nos forces qui sont allées au contact et qui ont tué le terroriste », a continué Netanyahu.
« Il n’y a pas de mot pour décrire le chagrin et la perte », a commenté de son côté le président Isaac Herzog. « Nous préserverons leur mémoire et nous continuerons à défendre nos frontières avec détermination », a-t-il ajouté.
« Le cœur se brise. Lia Ben Nun, Ohad Dahan, Ori Yitzhak Iluz. Que leur mémoire soit une bénédiction », a dit le chef de l’opposition Yair Lapid.
Les trois soldats seront inhumés dans les cimetières militaires de leurs villes natales respectives, dimanche.
Les funérailles de Ben Nun, 19 ans, auront lieu à 16 heures 30 à Rishon Lezion.
Iluz, qui avait 20 ans, sera enterré à 17 heures à Safed.
Dahan, 20 ans également, sera inhumé à 17 heures à Ofakim, a annoncé l’armée.
Il y a cinq unités d’infanterie mixtes au sein du Corps de défense des frontières, responsable de la défense des frontières que partage Israël avec la Jordanie et l’Égypte, et qui sont aussi en charge de contrôler la barrière de sécurité avec la Cisjordanie.
Les circonstances de ces meurtres, survenus entre le mont Sagi et le mont Harif, dans le désert du Neguev, restent obscures. L’armée a ouvert une enquête. Les incidents meurtriers sur la frontière entre Israël et l’Égypte sont rares.