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Netanyahu renouvelle l’interdiction aux députés de se rendre au mont du Temple

Cette décision a été prise suite à la flambée de la violence en Cisjordanie et à Jérusalem ; Glick pourrait violer cette interdiction

Des milliers de musulmans priant devant le Dôme du Rocher sur le mont du Temple durant le mois sacré du Ramadan dans la Vieille Ville de Jérusalem, le 26 juin 2016 (Crédit : Suleiman Khader / Flash90)
Des milliers de musulmans priant devant le Dôme du Rocher sur le mont du Temple durant le mois sacré du Ramadan dans la Vieille Ville de Jérusalem, le 26 juin 2016 (Crédit : Suleiman Khader / Flash90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a autorisé dimanche le président de la Knesset Yuli Edelstein à étendre une interdiction, imposée il y a presque un an aux députés israéliens et qui les empêchent de se rendre sur le site sensible du mont du Temple à Jérusalem.

Le Premier ministre a ordonné cette directive deux jours après l’attaque au couteau d’un Jordanien contre des garde-frontières porte de Damas, devant la Vieille Ville de Jérusalem, avant d’être abattu, pendant la vague d’attaques terroristes de ce week-end.

L’interdiction aux députés et aux ministres de se rendre au mont du Temple avait été imposée en octobre 2015, avec la montée de la violence, et prolongée en juin.

Yehuda Glick, député du Likud, ancien militant pour le droit à la prière juive sur le mont du Temple, a déploré la décision dimanche, et a suggéré qu’il violerait l’interdiction si elle était encore étendue.

« Tant que cela est la directive, bien sûr, je vais la respecter, a-t-il déclaré. Il est très regrettable que, suite à quelques incidents d’incitation [à la violence] contre l’Etat des députés arabes, le reste des législateurs aient à payer le prix et je suis plein d’espoir que la logique l’emporte finalement. »

Mais il a ajouté que « dans le même temps, si cette directive continue pendant une longue période, il n’est pas impossible que je pense à violer la décision. »

Lors d'une visite sur le mont du Temple, Yehuda Glick montre aux Juifs religieux un diagramme du temple juif, qui se trouvait autrefois où le dôme doré du Rocher est aujourd'hui, le 17 septembre 2013, à Jérusalem, en Israël (Crédit : Christa Case Bryant / The Christian Science Monitor via Getty Images)
Lors d’une visite sur le mont du Temple, Yehuda Glick montre aux Juifs religieux un diagramme du temple juif, qui se trouvait autrefois où le dôme doré du Rocher est aujourd’hui, le 17 septembre 2013, à Jérusalem, en Israël (Crédit : Christa Case Bryant / The Christian Science Monitor via Getty Images)

Les Palestiniens ont affirmé que les « provocations » israéliennes sur le lieu saint étaient l’un des principaux catalyseurs des mois d’attaques violentes de cette année et de l’année dernière. Ils sont devenus de plus en plus méfiants sur les intentions d’Israël sur le lieu saint, accusant souvent l’Etat juif de tenter d’imposer un contrôle accru sur le site et même de planifier de faire disparaitre la mosquée et établir une hégémonie juive. Israël a démenti à plusieurs reprises tout changement du statu quo du site, en vertu duquel les juifs peuvent visiter mais ne peuvent pas prier sur le mont du Temple.

Dimanche également, Netanyahu a déclaré qu’Israël renforcerait la sécurité avant les fêtes juives suite à une flambée de violence au cours des derniers jours.

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