Nice : Une affiche « Israël assassin » avec l’insigne « SS » projetée sur la tour Bellanda
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a dénoncé une "attaque inacceptable" et a assuré que les auteurs seront "poursuivis pour antisionisme et antisémitisme"
Une affiche « Israël assassin » avec l’insigne « SS » a été projetée sur la tour Bellanda, emblème de Nice, le samedi 17 février, a rapporté la presse locale.
La banderole a été rapidement décrochée.
Déjà, en janvier, une autre banderole sur laquelle était écrit « Boycott Israël » avait été accrochée à la tour niçoise, située devant la Promenade des Anglais.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a dénoncé une « attaque inacceptable » et a assuré que les auteurs seront « poursuivis pour antisionisme et antisémitisme ».
"Israël assassin" avec des symboles nazis.. en plein centre ville de Nice..
L'antisémitisme de gauche ne se cache même plus..#bfm #cnews pic.twitter.com/jwys5Jsl3W— Nemausus (@Oxitan30) February 18, 2024
« En quelques minutes nous avons réussi à enlever cette banderole et avec nos caméras de vidéosurveillance nous avons pu enregistrer les images de ceux qui les ont posées », a déclaré l’élu. « Nous sommes en train, avec le procureur de la République, avec le préfet des Alpes-Maritimes, de mettre tous les moyens en œuvre pour les interpeller, les poursuivre pour antisionisme, antisémitisme, car cette attaque est inacceptable dans le contexte actuel », avait-il ajouté la semaine dernière. Il a aussi assuré que les auteurs « seront interpellés, seront poursuivis » et que la mairie se portera « partie civile ».
« Nous ne laissons rien passer ici, nous sommes du coté de la liberté et pas dans le camp des terroristes (…) que ce soit le Hamas, que ce soit l’EI ou Daesh, ce sont les mêmes ennemis de notre civilisation, d’un monde de liberté comme celui que nous voulons continuer à voir vivre ici », a-t-il ajouté.
Une semaine après les faits, aucun suspect ne semble avoir cependant été arrêté.
Depuis les attaques du 7 octobre en Israël, le maire a accusé notamment les élus d’extrême gauche de sa ville d’antisémitisme et de complaisance à l’islam radical – des positions dénoncées par ses opposants. « Christian Estrosi instrumentalise le carnage à des fins polémiques, il ne cesse d’accuser d’antisémitisme tous ceux qui s’opposent à lui ou lui posent des questions. Il ne recule devant aucune manœuvre pour déformer nos propos », avait ainsi écrit dans un communiqué début février Juliette Chesnel-Le Roux, présidente du groupe écologiste à la mairie de Nice et à la Métropole Nice Côte d’Azur.