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Nucléaire : l’Iran confirme un renforcement des inspections de l’AIEA

"Nous avons augmenté nos capacités [nucléaires] et il est naturel que le nombre d'inspections augmente", a souligné le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique

L'usine présumée de pièces de centrifugeuses de Karaj, près de Karaj, en Iran, sur une photo mise en ligne par l'utilisateur de Google Edward Majnoonian, en mai 2019. (Crédit : Capture d'écran/Google Maps)
L'usine présumée de pièces de centrifugeuses de Karaj, près de Karaj, en Iran, sur une photo mise en ligne par l'utilisateur de Google Edward Majnoonian, en mai 2019. (Crédit : Capture d'écran/Google Maps)

L’Iran a indiqué samedi que ses installations nucléaires feraient l’objet d’une surveillance accrue de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), au moment où les pays européens ont menacé de rétablir des sanctions à l’encontre de Téhéran.

L’Iran a annoncé fin novembre la mise en service de nouvelles centrifugeuses pour son programme nucléaire, en représailles à une résolution de l’AIEA accusant l’Iran de manque de coopération dans ce dossier qui empoisonne ses relations avec les pays occidentaux.

« Nous avons augmenté nos capacités [nucléaires] et il est naturel que le nombre d’inspections augmente », a souligné le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, cité par l’agence officielle Irna.

Un rapport confidentiel de l’AIEA, consulté vendredi par l’AFP, stipule que l’Iran avait accepté un renforcement des inspections.

L’Iran a déjà considérablement augmenté ses réserves de matières enrichies et porté le seuil à 60 %, proche des 90 % nécessaires pour fabriquer une arme atomique, selon la définition de l’AIEA, le gendarme onusien du nucléaire.

La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont évoqué dans une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU le retour possible de certaines sanctions -aujourd’hui levées- à l’encontre de l’Iran, afin de l’empêcher de développer son programme nucléaire.

Les Iraniens défendent un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie, et nient vouloir se doter de l’arme atomique, ce dont doutent les pays occidentaux.

En 2015, l’Iran avait conclu un accord avec la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie, les Etats-Unis ainsi que l’Union Européenne (UE) pour encadrer son programme nucléaire.

Le texte prévoyait en contrepartie un allègement des sanctions contre Téhéran.

Mais en 2018, Donald Trump, alors président des Etats-Unis, avait retiré unilatéralement son pays de l’accord, auquel se conformait Téhéran selon l’AIEA, et rétabli de lourdes sanctions contre l’Iran.

Téhéran a depuis fait monter en puissance son programme nucléaire.

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