Israël en guerre - Jour 650

Rechercher

Nucléaire : l’Iran dit s’opposer à une suspension de l’enrichissement d’uranium

Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil notamment pour l'énergie, considère cette exigence comme une "ligne rouge" contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération

Photo d'illustration : Des centrifugeuses dans l'installation d'enrichissement d'uranium de Natanz près de Natanz, en Iran,  le 5 novembre 2019. (Crédit : Organisation iranienne de l'énergie atomique via AP)
Photo d'illustration : Des centrifugeuses dans l'installation d'enrichissement d'uranium de Natanz près de Natanz, en Iran, le 5 novembre 2019. (Crédit : Organisation iranienne de l'énergie atomique via AP)

L’Iran a écarté lundi toute possibilité de suspendre son enrichissement d’uranium, afin de parvenir à un accord avec les Etats-Unis sur le nucléaire, dont les discussions ont été qualifiées de « très, très bonnes » par le président américain Donald Trump.

Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent depuis longtemps Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire.

L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires.

L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui mène des discussions pour Washington depuis le 12 avril, avait estimé que les Etats-Unis « ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu’un pour cent de capacité d’enrichissement » à l’Iran.

Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, considère cette exigence comme une « ligne rouge » contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP) dont l’Iran est signataire.

L’Iran et les Etats-Unis, qui ont tenu vendredi à Rome un cinquième cycle de pourparlers sur le nucléaire iranien sous médiation omanaise, se sont quittés sans avancée notable mais se disent prêts à de nouvelles discussions, qualifiées de constructives.

Aucune date n’a pour le moment été fixée, a indiqué lundi la diplomatie iranienne, qui a écarté toute possibilité de suspendre son enrichissement d’uranium, afin de parvenir à un accord.

« Cette information est le fruit de l’imagination et est totalement fausse », a indiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne Esmaïl Baghaï, interrogé lors d’un point presse sur cette éventualité.

Le commandant de la Force Qods iranienne, le général Esmail Qaani, vu à la télévision iranienne le 14 octobre 2024. (Capture d’écran vidéo)

« De réels progrès »

Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le pays enrichit actuellement l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% autorisée par l’accord nucléaire de 2015 conclu avec les grandes puissances et dont les Etats-Unis se sont retirés en 2018.

L’Iran dit s’être affranchi de ses engagements en représailles au retrait américain.

Les experts estiment qu’à partir de 20% l’uranium enrichi peut avoir des applications militaires potentielles. Pour fabriquer une bombe, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90%.

Le président américain Donald Trump, qui appelle de vive voix les dirigeants iraniens à un accord, menace également de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie.

« Nous avons eu de très, très bonnes discussions avec l’Iran », a déclaré dimanche M. Trump dans le New Jersey avant de monter dans son avion pour rentrer à Washington.

« Et je ne sais pas si je vais vous annoncer quelque chose de bon ou de mauvais au cours des deux prochains jours, mais j’ai le pressentiment que ce sera quelque chose de bon. Nous avons fait de réels progrès, des progrès sérieux », a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a annoncé lundi la visite dans les prochains jours en Iran d’un responsable de l’AIEA, instance onusienne du nucléaire.

Le président iranien Massoud Pezeshkian est quant à lui attendu cette semaine à Oman, qui sert de médiateur entre l’Iran et les Etats-Unis.

« Il est naturel que les négociations entre l’Iran et les Etats-Unis soient abordées durant cette visite », a souligné le porte-parole, Esmaïl Baghaï.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.