Pas de libération anticipée pour l’homme qui avait tué son violeur
La commission d'application des peines a accepté les arguments du procureur de l'Etat. Yonatan Heilo pourra présenter une nouvelle demande dans six mois
Un homme incarcéré pour avoir tué son violeur ne bénéficiera pas d’une libération anticipée, a jugé l’administration du service des Prisons israéliennes mercredi, acceptant pleinement les arguments avancés par le procureur de l’Etat et son positionnement.
Yonatan Heilo, qui demande depuis longtemps une libération anticipée et qui a rencontré, au début du mois, la commission d’application des peines, avait été condamné en 2013 à 20 ans de réclusion criminelle.
Il est devenu éligible à une libération anticipée après que la Cour suprême a réduit sa condamnation initiale de huit ans en 2016. De plus, le président Reuven Rivlin avait commué sa peine au mois de novembre 2017.
Ce jeune homme de 25 ans pourra demander à nouveau une libération anticipée dans six mois, a fait savoir mercredi la Commission des libérations conditionnelles, recommandant que Heilo se joigne à une thérapie de groupe travaillant sur la gestion de la violence d’ici là.
Ses avocats ont indiqué qu’ils feraient appel de la décision, ajoutant que Heilo était « très déçu ».
Heilo avait été condamné pour avoir assassiné Yaron Eilin dans la ville côtière de Netanya, après que ce dernier l’a violé de manière répétée, l’a volé et lui a fait du chantage pendant plusieurs mois en 2010.
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