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« Pas de pardon » : A Yom Kippour, les manifestants accusent Netanyahu d’avoir négligé les otages

Cinq personnes ont été arrêtées alors que des militants bloquaient l'autoroute de Tel Aviv ; le Forum des familles d'otages et d'autres organisations ont organisé des services de prière sur la Place des Otages

Des familles d'otages détenus par des terroristes du Hamas à Gaza et des activistes bloquent l'autoroute Ayalon à Tel Aviv, lors d'une manifestation appelant à la libération des captifs, le 12 octobre 2024. (Crédit : Erik Marmor/Flash90)
Des familles d'otages détenus par des terroristes du Hamas à Gaza et des activistes bloquent l'autoroute Ayalon à Tel Aviv, lors d'une manifestation appelant à la libération des captifs, le 12 octobre 2024. (Crédit : Erik Marmor/Flash90)

Alors que les Juifs israéliens marquaient Yom Kippour, les militants qui œuvrent en faveur de la libération des otages toujours détenus par le Hamas à Gaza ont organisé de nombreuses manifestations au cours du week-end, des mouvements de protestation qui ont été centrés sur le thème de la journée – l’expiation des péchés. Ils ont demandé pardon aux captifs et ils ont accusé le gouvernement de ne pas mériter de grâce pour son échec flagrant à faire libérer les personnes qui ont été kidnappées.

Le Forum des familles d’otages et des portés-disparus a également organisé des offices de prière consacrés aux otages sur la place qui porte leur nom, à Tel Aviv, des offices qui ont eu lieu au début de Yom Kippour, vendredi soir, et à la fin de la fête, samedi dans la soirée. Des offices qui ont aussi été organisés en partenariat avec la yeshiva Orot Shaul de Tel Aviv et l’organisation rabbinique Tzohar.

Le jour de jeûne de Yom Kippour, le jour le plus solennel de l’année juive, est traditionnellement considéré comme un jour d’expiation et de repentir, Dieu décidant de pardonner ou de punir les péchés commis par les êtres humains au cours de l’année écoulée.

Samedi soir, des manifestants ont bloqué l’autoroute Ayalon à Tel Aviv et ils ont mis le feu à des pneus pour former les mots « Désolé d’avoir été pris en otage ».

La police a déclaré avoir arrêté cinq manifestants, ajoutant que la route avait été rouverte après que les agents ont dispersé les protestataires.

Einav Zangauker, dont le fils Matan avait été capturé lors du pogrom du 7 octobre, l’année dernière, participait à la manifestation.

Les prières de Neilah, la fin de la prière pour l’expiation lors du service de Yom Kippour, sur la place des Otages à Tel Aviv, le 12 octobre 2024. (Crédit : Paulina Patimer/Mouvement de protestation pour la démocratie)

Zangauker a allumé une torche devant le quartier-général de Tsahal, la Kirya, et elle a demandé pardon à son fils pour son échec à obtenir sa remise en liberté : « Une année vient de passer et nous n’avons toujours pas réussi à amener le gouvernement à conclure un accord [sur les otages] ».

« Pendant que vous souffrez, pendant que vous languissez dans les tunnels, le ministre de la Défense, le chef d’état-major de Tsahal et le Premier ministre affirment en permanence qu’ils ont maîtrisé l’aile militaire du Hamas », a-t-elle dit lors d’une conférence de presse donnée par plusieurs parents d’otages.

Des familles d’otages détenus par des terroristes du Hamas à Gaza et des activistes bloquent l’autoroute Ayalon à Tel Aviv, lors d’une manifestation appelant à la libération des captifs, le 12 octobre 2024. (Crédit : Erik Marmor/Flash90)

Danny Elgarat, dont le frère Itzik est retenu en captivité, a accusé Netanyahu de ne pas vouloir d’accord avec les otages.

« Il veut protéger son règne absolu et il est prêt à vous sacrifier tous au nom de ses intérêts personnels », a-t-il déclaré.

« Vous dites que vous avez expié vos péchés. Vous ne pouvez pas expier des péchés qui ont été commis délibérément. Vous les négligez en toute conscience. Vous savez que la pression militaire les met en danger. Il n’y aura pas de pardon », a affirmé Yifat Kalderon, dont le cousin Ofer Kalderon est toujours détenu à Gaza.

Pendant ce temps, des centaines de manifestants ont organisé un rassemblement à Césarée samedi soir devant la résidence privée du Premier ministre, scandant « Pas de pardon ».

Ils se sont rassemblés avec des drapeaux israéliens et des drapeaux jaunes, symbole des otages et, allumant des feux à l’aide de pneus formant des lettres, ils ont écrit les messages : « Nous ne pardonnerons pas » et « Celui qui a négligé est fini ».

Ils ont également installé une boîte qui avait la forme d’un cercueil et qui portait les mots suivants : « Celui qui a négligé [les otages] le matin du 7 octobre les a négligés depuis lors, jour après jour après jour après jour… »

97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouveraient toujours à Gaza – y-compris les corps sans vie d’au moins 34 personnes dont la mort a été confirmée par l’armée israélienne.

Le Hamas avait libéré 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine, à la fin du mois de novembre, et quatre otages avaient recouvré la liberté auparavant. Huit otages ont été sauvés vivants par les troupes, et les corps de 37 otages ont également été retrouvés – dont trois qui avaient été accidentellement tués par Tsahal alors qu’ils tentaient d’échapper à leurs geôliers.

Le Hamas détient également deux civils israéliens qui étaient entrés de leur propre gré dans la bande de Gaza en 2014 et 2015 respectivement, ainsi que les dépouilles de deux soldats de Tsahal tués en 2014.

Les tentatives répétées visant à parvenir à un nouvel accord sur les otages avec le Hamas ont échoué à plusieurs reprises et elles sont largement dans l’impasse – Israël s’étant concentré sur la lutte contre le Hezbollah au Liban après une année d’attaques quasi-quotidiennes à la roquette et au drone menées par l’organisation terroriste en direction du nord de l’État juif. L’organisation déclare s’en prendre à Israël en signe de soutien au Hamas, au sein de l’enclave côtière.

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