Israël en guerre - Jour 532

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Pour libérer les otages, Metzada Zeevi favorable à la libération de l’assassin de son père

Rehavam Zeevi a été assassiné en 2001. Sa fille a dit de ramener Ahmad Saadat « dans l'enfer de Gaza » si cela permet de faire revenir les otages israéliens

Metzada Zeevi, fille de celui qui fut ministre du Tourisme et général de Tsahal Rehavam Zeevi, mort assassiné par des hommes armés palestiniens en 2001, le 9 février 2024. (Capture d'écran du journal télévisé de la Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)
Metzada Zeevi, fille de celui qui fut ministre du Tourisme et général de Tsahal Rehavam Zeevi, mort assassiné par des hommes armés palestiniens en 2001, le 9 février 2024. (Capture d'écran du journal télévisé de la Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)

Vendredi, la fille du ministre assassiné Rehavam Zeevi s’est déclarée favorable à la remise en liberté de l’auteur de l’assassinat de son père si cela peut favoriser la libération des otages enlevés par les terroristes dirigés par le Hamas le 7 octobre dernier.

Plusieurs médias israéliens ont en effet laissé entendre qu’Ahmad Saadat, chef du groupe terroriste marxiste-léniniste du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), figurerait sur la liste des prisonniers dont le Hamas souhaite la libération dans le cadre d’un accord.

« Mon avis, que personne n’a demandé et dont les dirigeants n’ont absolument pas tenu compte, est que tout cela dépend de nous ; ils n’ont qu’à prendre Ahmad Saadat et le renvoyer dans l’enfer de Gaza », a déclaré Metzada Zeevi à l’antenne de la Douzième chaîne, vendredi.

« Je crois que le jour de la justice viendra. Ce n’est pas la vengeance qui m’intéresse. Si sa remise en liberté permet le retour de nos otages, il n’y a pas à hésiter. Je l’abandonne bien volontiers dans ce cas de figure. Je n’ai aucun problème à dire cela. Mon père n’est plus là », a-t-elle ajouté.

Considéré comme un symbole de la société palestinienne, Saadat avait organisé l’assassinat en 2001 du ministre du Tourisme de l’époque, Zeevi, pendant la Seconde Intifada et a été condamné à 30 peines de prison à vie. L’an dernier, il a été placé à l’isolement dans le cadre d’une opération de répression contre une cellule terroriste du FPLP liée à des membres emprisonnés et accusée d’avoir tenté de mener des attaques en Cisjordanie.

Connu sous le surnom de « Gandhi », Zeevi avait été général avant de se lancer dans la politique au sein du parti d’extrême droite Moledet : il avait préconisé l’émigration volontaire de millions de Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza vers les États arabes voisins.

Le secrétaire général du FPLP, Ahmad Saadat, au tribunal de Jérusalem, en septembre 2012. (Crédit : Yoav Ari Dudkevitch/Flash90)

Il a été abattu par des hommes armés du FPLP à l’hôtel Hyatt de Jérusalem le 17 octobre 2001.

Les initiatives du Qatar et de l’Égypte pour obtenir la libération des otages du Hamas et un cessez-le-feu sont au point mort depuis une semaine, suite au rejet par Israël des demandes « délirantes » du Hamas incluant le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et la libération de centaines de prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël

L’ancien ministre du Tourisme Rehavam Zeevi, assassiné par le FPLP en 2001. (Crédit : Flash90)

Le Hamas et d’autres factions terroristes détiennent 132 des 253 otages enlevés le 7 octobre, depuis la libération de 105 civils, pour la plupart des femmes et des enfants, à la faveur d’un cessez-le-feu d’une semaine en novembre dernier.

L’armée israélienne a déclaré que 29 de ces 132 personnes étaient mortes, sur la base de renseignements obtenus par les soldats déployés à Gaza. Une autre personne est portée disparue depuis le 7 octobre sans que l’on sache précisément ce qui lui est arrivé.

Le Hamas détient également la dépouille des soldats de Tsahal Oron Shaul et Hadar Goldin, morts au combat depuis 2014, sans oublier les deux civils israéliens Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, entrés de leur plein gré dans la bande de Gaza respectivement en 2014 et 2015, et qui seraient tous deux encore en vie.

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