Premier concert de Carla Bruni-Sarkozy à Tel Aviv
L'ex première dame de France donnera le 25 mai prochain un concert unique au Théâtre national Habima de Tel Aviv
Stéphanie est la rédactrice en chef du Times of Israël en français.
Après avoir vendu tous les billets pour son concert prévu demain dans la salle mythique de l’Olympia à Paris, Carla Bruni-Sarkozy, a prévu de donner une représentation dans la Ville blanche, selon son site Internet.
« Carla Bruni se produira sur la scène du théâtre Habimah de Tel Aviv le 25 mai prochain », a annoncé David Stern, le producteur exécutif franco-israélien de ce concert.
« C’est un événement de premier plan pour le public israélien », a assuré Stern, qui s’est fait connaître pour avoir présenté en Israël plusieurs artistes français comme Julien Clerc et Jenifer.
Une seule soirée pour les fans israéliens a été réservée. La chanteuse française, née à Turin, ignore de fait le boycott dirigé à l’encontre de l’Etat hébreu, initié par de multiples artistes français.
La chanteuse a prévu d’interpréter des chansons de son quatrième album, sorti en avril dernier et intitulé Little French songs.
Il s’agit de 13 titres, qu’elle a elle-même composées et interprétées – dont un duo avec le chanteur français Julien Clerc et une adaptation de la chanson de Charles Trenet, Dolce Francia, chantée dans sa langue maternelle italienne.
La chanteuse auteure-compositrice a choisi une autre salle mythique pour son unique concert, celle du théâtre Habima [« la scène » en hébreu] de Tel Aviv.
Un théâtre rempli d’histoire et acteur majeur dans la diffusion de la langue hébraïque, le Théâtre national d’Israël, officiellement depuis 1958 et rénové en 2011, et qui fait découvrir habituellement des comédiens et des comédiennes plutôt que des artistes musicaux.
L’ancienne mannequin n’avait pas pu accompagné son mari Nicolas Sarkozy, lors de sa visite officielle en tant que président de la République française, en Israël en 2008. Shimon Peres avait été grandement déçu et avait plaisanté en disant que c’était « un geste impardonnable » !
Sarkozy lui aurait alors répondu : « La prochaine fois, vous n’aurez pas un Sarkozy, mais trois. »
On verra bien !
L’AFP a contribué à cet article.