Première visite officielle de Herzog aux États-Unis, où il rencontrera Biden
Le voyage prévu la semaine prochaine, qui comprendra des réunions avec des membres du Congrès et des leaders juifs, renforcera le "fort partenariat" entre les deux pays
Le président Isaac Herzog rencontrera son homologue américain Joe Biden à la Maison Blanche, la semaine prochaine, dans le cadre d’une visite à Washington, ont annoncé lundi les bureaux des deux dirigeants.
Herzog, qui sera aux États-Unis le 25 et le 26 octobre, s’entretiendra aussi avec des membres du Congrès et des leaders de la communauté juive.
Un communiqué émis par la Résidence du président a noté qu’il s’agissait « de la toute première visite officielle » de Herzog aux États-Unis depuis qu’il est devenu chef de l’État, au mois de juin dernier.
Selon son bureau, Herzog a été invité par Biden à Washington lorsque le président américain était en Israël, au mois de juillet.
« L’objectif de cette visite est de renforcer le fort partenariat qui unit les États-Unis et Israël et de refléter les liens profonds entre nos deux nations en cette période difficile », a noté le communiqué.
« Le président Herzog et le président Biden parleront de questions sécuritaires, stratégiques et économiques et notamment d’initiatives conjointes dans le cadre de la crise climatique », a-t-il ajouté.
Le communiqué qui a été diffusé par la Maison Blanche a été, lui aussi, vague, disant que les deux leaders « se consulteront sur des défis déterminants, notamment sur les défis régionaux et mondiaux qui inquiètent les deux pays », mais aussi « sur les opportunités d’approfondissement de l’intégration régionale d’Israël et sur les moyens à mettre en place pour faire avancer des mesures égalitaires de liberté, de prospérité et de sécurité pour les Israéliens et pour les Palestiniens ».
Ce déplacement suit également l’annonce faite, la semaine dernière, d’un accord conclu entre Israël et le Liban – négocié sous l’égide des États-Unis – sur la démarcation de la frontière maritime entre les deux pays et alors que l’administration américaine a fait savoir que l’accord sur le nucléaire iranien n’était plus une priorité à ses yeux. Le pacte signé avec la République islamique, le JCPOA, était un point de désaccord majeur entre Jérusalem et Washington depuis la prise de fonction du gouvernement démocrate.
Il a aussi lieu alors que les États-Unis ont fait part de leur préoccupation de plus en plus vive au sujet des violences récentes qui ont eu lieu en Cisjordanie et après la réprimande, par la Maison Blanche, du président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas, qui a indiqué qu’il ne faisait pas confiance aux États-Unis pour tenir le rôle de négociateur dans le conflit israélo-palestinien lors d’une réunion avec le dirigeant russe Vladimir Poutine.
Herzog partira une semaine avant les élections générales qui auront lieu au sein de l’État juif en date du 1er novembre.