Israël en guerre - Jour 497

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Que vont faire les pays de la coalition internationale contre l’EI ?

La collaboration internationale se découpe en aide humanitaire, dons, envoi d'équipements militaires et soutien militaire

(De gauche, en haut) le représentant de l'Union européenne Pierre Vimont, envoyé spécial des Nations Unies en Iraq Nickolay Mladenov, ambassadeur du Japon en Irak Kazuya Nashida, ministre chinois des Affaires étrangères Li Baodong, ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond, ministre libanais des Affaires étrangères Gebran Bassil, ministre des Affaires étrangères du Qatar, Khaled al-Attiyah, ministre des Affaires étrangères turc Melvut Cavusoglu, chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi, (De gauche, Moyen) ministre danois des Affaires étrangères Martin Liddegaard, ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans, ministre canadien des Affaires étrangères John Baird, ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Judeh, ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry, ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia-Margallo, Borge Brende norvégien des Affaires étrangères, le ministre tchèque des Affaires étrangères Lubormir Zaoralek, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, (de gauche, de face ) Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères saoudien, le prince Saoud al-Fayçal, ministre koweïtien des Affaires étrangères Cheikh Sabah Khaled al-Sabah, ministre des Affaires étrangères irakien Ibrahim al-Jaafari, le président irakien Fuad Masum, le président français François Hollande, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius , le Secrétaire d'Etat américaine John Kerry, la ministre italien des Affaires étrangères Federica Mogherini, ministre belge des Affaires étrangères Jean-Arthur Regibeau, ministre des Affaires étrangères Khalid bin Ahmed Al-Khalifa de Bahreïn posent pour une photo de groupe à la Conférence internationale sur la paix et la sécurité en Irak, le 15 septembre, 2014 au ministère des Affaires étrangères français à Paris le 15 Septembre, 2014 (Crédit : AFP PHOTO / POOL / MICHEL EULER)
(De gauche, en haut) le représentant de l'Union européenne Pierre Vimont, envoyé spécial des Nations Unies en Iraq Nickolay Mladenov, ambassadeur du Japon en Irak Kazuya Nashida, ministre chinois des Affaires étrangères Li Baodong, ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond, ministre libanais des Affaires étrangères Gebran Bassil, ministre des Affaires étrangères du Qatar, Khaled al-Attiyah, ministre des Affaires étrangères turc Melvut Cavusoglu, chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi, (De gauche, Moyen) ministre danois des Affaires étrangères Martin Liddegaard, ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans, ministre canadien des Affaires étrangères John Baird, ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Judeh, ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry, ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia-Margallo, Borge Brende norvégien des Affaires étrangères, le ministre tchèque des Affaires étrangères Lubormir Zaoralek, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, (de gauche, de face ) Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères saoudien, le prince Saoud al-Fayçal, ministre koweïtien des Affaires étrangères Cheikh Sabah Khaled al-Sabah, ministre des Affaires étrangères irakien Ibrahim al-Jaafari, le président irakien Fuad Masum, le président français François Hollande, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius , le Secrétaire d'Etat américaine John Kerry, la ministre italien des Affaires étrangères Federica Mogherini, ministre belge des Affaires étrangères Jean-Arthur Regibeau, ministre des Affaires étrangères Khalid bin Ahmed Al-Khalifa de Bahreïn posent pour une photo de groupe à la Conférence internationale sur la paix et la sécurité en Irak, le 15 septembre, 2014 au ministère des Affaires étrangères français à Paris le 15 Septembre, 2014 (Crédit : AFP PHOTO / POOL / MICHEL EULER)

Plus d’une cinquantaine de pays participent, d’une manière ou d’une autre, à la coalition contre l’organisation Etat islamique (EI), selon Washington.

Une trentaine d’entre eux se sont engagés à la conférence internationale de Paris lundi à soutenir l’Irak « par tous les moyens nécessaires », y compris une aide militaire.

A l’issue d’une tournée diplomatique, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a obtenu à Jeddah l’engagement, éventuellement militaire, de dix pays arabes, dont l’Arabie saoudite.

L’Iran, qui n’a pas été invité à la conférence de Paris, a affirmé qu’il ne souhaitait de toute façon pas y participer. Washington a rejeté d’emblée toute coopération avec Téhéran, qui aide néanmoins les forces kurdes. Le président iranien Hassan Rohani a critiqué le refus des Etats-Unis d’envoyer des troupes au sol.

La Syrie de Bashar al-Assad est aussi persona non grata dans la coalition.

Soutien militaire

ETATS-UNIS : Le président Barack Obama est toujours prêt à lancer des frappes aériennes en Syrie mais il a martelé mercredi qu’il n’enverrait pas de combattants au sol.

Après avoir visé le nord et l’ouest de l’Irak depuis le 8 août, les raids aériens se sont étendus cette semaine aux environs de la capitale Bagdad et ont pour la première fois visé un camp d’entraînement de jihadistes.

Au total, 1 600 militaires américains seront déployés en Irak pour soutenir les forces armées irakiennes en termes d’équipements, de formation et de renseignements.

Le Sénat, après la Chambre, devait aussi donner jeudi son feu vert à un plan d’équipement et d’entraînement des rebelles syriens modérés.

FRANCE : Paris va mener des frappes aériennes en Irak « dans un délai très court », a promis jeudi le président François Hollande. Depuis lundi, des avions français ont conduit quatre missions de reconnaissance au-dessus de l’Irak.

Les députés ont adopté jeudi un projet de loi de « lutte contre le terrorisme », qui crée une interdiction de sortie du territoire pour les jeunes candidats au jihad.

Paris a en outre livré des armes aux peshmergas kurdes et près de 60 tonnes de fret humanitaire dans la région d’Erbil depuis un mois.

ROYAUME-UNI : Londres a livré des mitrailleuses lourdes et des munitions aux forces kurdes, renforçant ainsi ses précédentes livraisons militaires. Londres envisage aussi de participer aux frappes aériennes, mais n’a pas encore pris de décision.

ARABIE SAOUDITE : accueil de rebelles syriens modérés pour les entraîner et les équiper.

CANADA : 69 soldats des forces spéciales sont actuellement déployés dans le nord de l’Irak afin d’aider les troupes de Bagdad à repousser les djihadistes, pour 30 jours reconductibles.

Envoi d’équipements militaires

Aide aérienne à l’acheminement de matériel militaire en provenance de République tchèque à compter de ce jeudi, et d’Albanie depuis le 12 septembre.

AUSTRALIE : Déploiement de 600 militaires aux Emirats arabes unis (EAU).

Livraison de matériel militaire, d’armes, et de munitions aux Kurdes.

TURQUIE : Ankara refuse pour l’instant de participer aux opérations de combat. Mais l’armée envisage d’établir une zone tampon le long de la frontière de la Turquie avec l’Irak et la Syrie.

ALLEMAGNE : trois livraisons pour les combattants kurdes (30 systèmes de missiles antichar, 16 000 fusils d’assaut et 8 000 pistolets).

Des parachutistes vont entraîner des forces kurdes.

ITALIE : livraison prévue de mitrailleuses, ainsi que d’armes légères saisies par la justice il y a une vingtaine d’années à bord d’un navire à destination de l’ex-Yougoslavie.

REPUBLIQUE TCHEQUE : 500 tonnes de munitions destinées aux forces kurdes.

ALBANIE, POLOGNE, DANEMARK, ESTONIE : livraisons d’équipements militaire.

EGYPTE : conditionne sa participation sécuritaire à un mandat de l’ONU.

Les pays de la Ligue arabe se sont aussi engagés à lutter contre le terrorisme et le groupe EI aux niveaux « politique, sécuritaire et idéologique ».

Aide humanitaire et dons

ARABIE SAOUDITE: versement de 500 millions de dollars au Haut-Commissariat pour les Réfugiés (UNHCR). Le grand mufti a qualifié les djihadistes d' »ennemi numéro un de l’islam ».

KOWEIT : 10 millions de dollars d’aide humanitaire.

AUSTRALIE : accueil de 4 400 réfugiés irakiens et syriens; nombreux largages humanitaires.

Royaume-Uni, Canada, France, Norvège et Pologne ont aussi envoyé de l’aide humanitaire. L’Italie a promis 1 million de dollars, l’Espagne 500 000 euros, l’Irlande 250.000 dollars à l’Unicef et 250 000 dollars au Comité international de la Croix-Rouge, le Luxembourg 300.000 euros au HCR et au Programme alimentaire mondial.

TURQUIE : plus de 100 camions d’aide humanitaire, et un camp de réfugiés près de Dahuk, dans le nord de l’Irak.

Dons spécifiques au Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA): Suisse (10 millions de dollars), Japon (7,8 millions de dollars, y compris pour d’autres organisations), Norvège (6 millions de dollars), Australie (4,6 millions de dollars), Danemark (3,8 millions de dollars), Nouvelle-Zélande (800.000 dollars), Finlande (680 000 dollars), Hongrie (150 000 dollars), Corée du Sud (200 000 dollars).

PHILIPPINES : prêtes à rejoindre une alliance, selon son secrétaire aux Affaires étrangères.

REPUBLIQUE TCHEQUE : 1,5 million de dollars d’aide.

Aide logistique du Golfe

Les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite sont en première ligne du front anti-EI parmi les monarchies du Golfe. Leur aide est principalement logistique.

BARHEIN : accueille le siège de la Ve Flotte américaine.

KOWEIT : accorde des facilités militaires aux Etats-Unis.

QATAR : met à la disposition des Américains la base aérienne d’Udeid, qui accueille le principal centre aérien du Centcom, le commandement militaire chargé du Moyen-Orient et de l’Asie centrale.

Soupçonné en Occident de financer des groupes islamistes radicaux, il a adopté une loi qui régule le financement des associations humanitaires.

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