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Rare excédent budgétaire en Arabie saoudite grâce aux revenus du pétrole

L'Arabie saoudite a profité de la reprise économique post-Covid-19 mais surtout de la hausse des prix du brut depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février

Une flamme de gaz à proximité de l'usine de traitement de pétrole Khurais dans une zone où des opérations sont élargies, à environ 95 kilomètres au sud est de Riyad, en Arabie saoudite, le 23 juin 2008. (Crédit : AP Photo/Hasan Jamali)
Une flamme de gaz à proximité de l'usine de traitement de pétrole Khurais dans une zone où des opérations sont élargies, à environ 95 kilomètres au sud est de Riyad, en Arabie saoudite, le 23 juin 2008. (Crédit : AP Photo/Hasan Jamali)

L’Arabie saoudite a enregistré un rare excédent budgétaire au deuxième trimestre 2022, les revenus de l’or noir ayant bondi de 90% par rapport à l’année dernière, a annoncé jeudi le ministère des Finances de la monarchie pétrolière du Golfe.

Parmi les premiers exportateurs de brut au monde, la plus grande économie arabe n’a pas réussi à équilibrer ses comptes depuis la déroute des prix du pétrole de 2014, poussant l’Etat à emprunter et puiser dans ses réserves pour combler les déficits.

Mais au deuxième trimestre 2022, le royaume a connu un excédent de 78 milliards de riyals (environ 20,3 milliards d’euros), a indiqué le ministère des Finances dans un rapport publié sur son site.

Cet excédent est largement dû aux revenus pétroliers passés à plus de 250 milliards de riyals (65 milliards d’euros), contre environ 132 milliards (34,4 milliards d’euros) au cours de la même période en 2021, soit un bond de 89 %, toujours selon le ministère.

L’Arabie saoudite a profité de la reprise économique, assouplissant largement les restrictions liées au Covid-19, mais surtout de la hausse des prix du brut depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février.

En décembre, Ryad avait approuvé son budget pour l’année 2022 sans prévoir de déficit pour la première fois depuis la chute des cours du pétrole en 2014.

Selon les économistes, le royaume avait besoin d’un prix du brut d’environ 80 dollars le baril pour équilibrer son budget. Or, les prix ont dépassé les 100 dollars ces derniers mois, bien qu’ils soient récemment repassés légèrement sous cette barre symbolique.

Mercredi, les pays exportateurs de pétrole de l’Opep+, menés par l’Arabie saoudite et la Russie, ont décidé de ralentir le rythme des hausses de production, résistant aux appels des pays occidentaux à ouvrir davantage les vannes pour tenter d’enrayer la flambée des cours et des prix à la pompe.

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