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Record d’investissements japonais en Israël en 2020

Les données compilées par le cabinet de conseil Harel-Hertz montrent que le Japon représente 11,1 % des investissements étrangers dans le high-tech israélien, contre 1,8 % en 2016

Les drapeaux israélien et japonais. (Crédit : MikhailMishchenko; iStock by Getty Images)
Les drapeaux israélien et japonais. (Crédit : MikhailMishchenko; iStock by Getty Images)

2020 a été une année prospère et record pour les relations économiques entre le Japon et Israël, les entreprises japonaises ayant investi près de
1,1 milliard de dollars dans 51 transactions en Israël, soit un bond de 20 % en termes monétaires par rapport à 2019, selon une étude du cabinet de conseil Harel-Hertz Investment House.

En 2019, les entreprises japonaises avaient investi 914 millions de dollars dans 67 accords d’investissement ; en 2015, ce chiffre ne s’élevait qu’à 87 millions de dollars.

Le Japon représente aujourd’hui 11,1 % de tous les investissements étrangers dans la haute technologie israélienne, contre seulement 1,8 % en 2016, ont déclaré les auteurs du rapport, Elhanan Harel et Ziv Tetruk.

Cependant, en valeur absolue, l’investissement japonais reste faible, comparé à celui des investisseurs américains et israéliens.

Elchanan Harel, fondateur et président de la Société d’investissement Harel-Hertz (Photo personnelle)

Le rapport Harel-Hertz a montré que le montant total des investissements japonais en Israël depuis 2000 s’est élevé à 8,25 milliards de dollars dans le cadre de 308 opérations d’investissement.

Israël et le Japon ont vu leurs relations s’épanouir ces dernières années, après des années de relations commerciales mutuelles balbutiantes qui étaient pour la plupart tenues secrètes.

Les Japonais très conservateurs ont été réticents à l’idée de coopérer avec Israël en raison des craintes traditionnelles de contrarier les fournisseurs de pétrole arabes, ou en raison de différences culturelles.

Mais depuis 2015, à la suite de la visite du Premier ministre Netanyahu au Japon en mai 2014 et du Premier ministre japonais Abe en Israël en janvier 2015, le nombre d’accords d’investissement et leurs valeurs est monté en flèche.

Les deux nations ont signé des accords d’investissement et de coopération dans les domaines de la sécurité, de l’Internet et de l’agriculture.

Le rapport Harel-Hertz souligne le fait que le cercle des investisseurs japonais s’est élargi au fil des ans. Alors que jusqu’en 2015, la plupart des investissements étaient réalisés par un nombre très limité de sociétés commerciales et de grandes entreprises industrielles, ces trois dernières années, les investissements ont été répartis entre les constructeurs automobiles, les institutions financières, les compagnies d’assurance et les fonds de capital-risque de petite et moyenne taille.

Les trois investisseurs les plus actifs en 2020 étaient la multinationale Mitsubishi Corporation, le géant du commerce et de l’investissement Sumitomo et le groupe de services financiers SBI Holdings, qui ont respectivement investi 318 millions, 118,5 millions et 29 millions de dollars, selon les données.

En 2020, les investisseurs institutionnels japonais sont également apparus sur la scène israélienne, avec des compagnies d’assurance de premier plan comme Sompo, Tokio Marine, la compagnie d’assurance Mitsui Sumitomo, et des banques comme MUFG et Mizuho qui ont lancé des partenariats avec leurs homologues en Israël et des investissements dans des fonds de capital-risque israéliens.

Il existe actuellement 15 fonds de capital-risque japonais opérant en Israël et investissant dans des start-ups israéliennes, contre seulement deux en 2016, a déclaré M. Harel.

Le nombre de bureaux de représentation japonais en Israël est également passé de 15 il y a quatre ans à près de 90 aujourd’hui.

Parallèlement à l’augmentation spectaculaire des investissements, le nombre d’acquisitions d’entreprises israéliennes par des géants japonais est encore faible. En 2020, il n’y a eu qu’une seule acquisition d’une société en Israël, la société biopharmaceutique et d’édition de gènes EmendoBio, qui a été rachetée par la société biopharmaceutique japonaise AnGes à une valeur de 250 millions de dollars en décembre.

Harel a déclaré qu’il s’attendait à ce que le volume de l’implication japonaise en Israël continue de croître à l’avenir.

« La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a créé des frictions et les start-ups se tournent vers d’autres pays que la Chine pour leurs investissements, en particulier dans les domaines de la cybersécurité, de l’intelligence artificielle et des technologies de l’information », a-t-il déclaré lors d’un entretien téléphonique. « Cela a conduit à une plus grande proéminence du Japon ».

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