Richard Malka compare les propos de Rima Hassan au « culte de la mort » de Ben Laden
L'avocat a accusé l'eurodéputée d'envoyer « les enfants des autres à la mort », estimant que les Gazaouis aspirent principalement « à vivre »

Richard Malka, l’avocat du journal satirique Charlie Hebdo, a réagi à la dernière polémique en date suscitée par les propos de l’eurodéputée insoumise Rima Hassan qui avait écrit « on sacrifiera autant de générations que nécessaire mais tôt ou tard on rentrera [en Palestine] » en comparant ses propos à ceux qu’aurait pu tenir Oussama Ben Laden, ancien chef d’Al-Qaeda.
Hassan avait écrit cette phrase sur ces réseaux sociaux dans le cadre de sa première réaction à son refoulement par les autorités israéliennes à son arrivée à l’aéroport Ben Gurion dans le cadre d’une délégation du Parlement européen jugée anti-Israël, et dont l’ancien président a assisté aux funérailles de l’ex-chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à Beyrouth fin février.
Au micro de Frédéric Haziza, dans son émission « Les enfants de la République » diffusée sur Radio J, Richard Malka a déclaré que les propos de Rima Hassan « glacent le sang ».
« C’est les propos de Ben Laden : ‘Nous aimons la mort plus que vous n’aimez la vie’. C’est le culte de la mort », a-t-il ajouté.
« Ces gens-là qui tiennent ces phrases-là, en général, ce sont souvent des députés européens, des gens qui ont des très bonnes situations, qui n’enverront pas du tout leurs enfants mais qui envoient les enfants des autres à la mort avec une facilité assez incroyable. »
Il a ajouté que « elle [Rima Hassan], elle est bien tranquille au Parlement européen pendant ce temps-là ».
Richard Malka compare le discours de @RimaHas à celui de #BenLaden quand elle dit « On sacrifiera autant de générations que nécessaire mais tôt ou tard on rentrera » en Palestine. « Ca glace le sang, c’est les propos de Ben Laden : nous aimons la mort plus que vous aimez la vie.… pic.twitter.com/4sWFA24ACV
— Haziza Frédéric (@frhaz) March 2, 2025
« Quand on est un parent, on a pas envie que ses enfants meurent, donc elle véhicule une image des Palestiniens qui est démente », a-t-il déploré.
Face à lui, le journaliste Frédéric Haziza a souhaité « répondre » à l’insoumise en citant des propos de l’ancienne Première ministre israélienne Golda Meir, qui datent de 1973, dans lesquels elle dit : « Nous pouvons pardonner aux Arabes de tuer nos enfants. Nous ne pouvons pas leur pardonner de nous forcer à tuer leurs enfants. Nous n’aurons la paix avec les Arabes que quand ils aimeront leurs enfants plus qu’ils ne nous haïssent ».
« Les habitants de Gaza, comment imaginer qu’ils puissent avoir envie de sacrifier leurs enfants ? », a rebondi Malka. « Je crois qu’ils ont juste envie de vivre. »