Rivlin refuse la demande de Katsav, qui souhaitait s’exprimer librement
Rivlin a estimé que, “en raison de la nature de son crime, il n'est pas possible d'accepter la demande de supprimer [les limitations imposées par sa liberté conditionnelle]”
Le président Reuven Rivlin a rejeté dimanche une requête de l’ancien président Moshe Katsav, qui est sorti de prison au mois de décembre après une détention de cinq ans pour viol et autres délits sexuels. Katsav demandait à être affranchi des limitations mises en place pour sa liberté conditionnelle.
Dans sa réponse à Katsav, Rivlin a écrit que la libération anticipée de l’ancien président était soumise aux exigences de sa liberté conditionnelle, et que « pour cette raison et la nature de son crime, il n’est pas possible d’accepter la demande de les supprimer ».
Katsav a été libéré de prison après avoir effectué les deux tiers d’une peine d’emprisonnement de sept ans. Sous les termes de cette libération conditionnelle, Katsav n’a pas le droit de quitter son domicile de Kiryat Malachi entre 22h00 et 6h00. Katsav n’a pas non plus le droit de quitter le pays ou de faire des déclarations aux médias.
L’ancien président doit également suivre un parcours de réhabilitation, en rencontrant un psychologue une fois par semaine. Il doit également se présenter devant un agent de liberté conditionnelle tous les mois.
Ces limitations resteront en vigueur jusqu’au mois de décembre 2018, lorsque sa condamnation à sept ans de prison sera achevée.