Rivlin rencontre des directeurs d’hôpitaux privés – au bord du gouffre
Les établissements risquent de s'effondrer en raison du manque de soutien gouvernemental dans la gestion de la crise sanitaire
Le président israélien Reuven Rivlin a rencontré lundi les directeurs d’hôpitaux privés après qu’ils ont signalé que leurs établissements risquaient de s’effondrer en raison du manque de soutien gouvernemental dans le contexte de la pandémie de coronavirus.
Les chefs d’hôpitaux ont déclaré qu’ils avaient pris en charge un nombre important de patients pendant la crise nationale sans recevoir d’aide suffisante, et se sont plaints de discrimination par rapport aux centres médicaux gérés par le gouvernement.
Ils ont averti qu’ils pourraient limiter considérablement les interventions non urgentes en raison de la crise financière.
« J’appelle d’ici le gouvernement israélien, ceux qui le dirigent et les ministres des Finances et de la Santé : intervenez dans cette crise maintenant. Les directeurs d’hôpitaux ont besoin que les problèmes budgétaires soient résolus, afin de permettre à leurs équipes de s’occuper des patients », a déclaré Rivlin.
« Vous êtes sur le champ de bataille dans la guerre contre le coronavirus… Nous avons besoin de vous… Nous ne pouvons pas gagner cette bataille sans vous. Nous comptons sur vous », a-t-il dit à l’adresse des directeurs d’hôpitaux.
Par ailleurs, une nouvelle étude sérologique du centre médical Sheba de Ramat Gan a montré que 98 % du personnel hospitalier qui a reçu les deux injections du vaccin ont développé un niveau élevé d’anticorps pour combattre le virus.
L’étude de 102 échantillons, prélevés une semaine après qu’Israël a commencé à administrer la deuxième dose – moment où le vaccin devrait atteindre son efficacité maximale – a montré que la plupart des vaccinés avaient un taux d’anticorps plus élevé que ceux qui se sont remis de la COVID-19.
L’hôpital affirme qu’une semaine après avoir reçu la dernière dose, les anticorps ont atteint un niveau entre 6 et 20 fois plus élevé que celui observé après la première injection.
Des centaines d’autres échantillons doivent être examinés.
Deux employés n’ont développé que de faibles niveaux d’anticorps, comme l’ont montré les tests.
La docteur Gili Regev-Yochay, directrice de l’unité d’épidémiologie des maladies infectieuses à Sheba, déclare que les résultats « sont en accord avec les essais de Pfizer et vont même au-delà des résultats attendus. Je m’attends à ce que les tests des autres employés participants soient similaires ».
« Il y a certainement des raisons d’être optimiste », a-t-elle ajouté.