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Rouen : la BNP Paribas prise pour cible par des militants pro-palestiniens

La banque est accusée par BDS et l'Association France Palestine Solidarité notamment d'être le "financeur européen d'Israël" puisqu'elle soutiendrait les exports d'armement à destination de l'État hébreu

Cette photographie montre la façade d'une banque BNP Paribas sur une façade d'immeuble à Paris, le 16 octobre 2024. (Photo de Grégoire CAMPIONE / AFP)
Cette photographie montre la façade d'une banque BNP Paribas sur une façade d'immeuble à Paris, le 16 octobre 2024. (Photo de Grégoire CAMPIONE / AFP)

La branche de la BNP Paribas située rue Jeanne d’Arc, dans le centre-ville de Rouen, a été la cible samedi 7 décembre d’une action d’un collectif d’associations pro-palestiniennes venu dénoncer ce qu’ils ont appelé « le soutien de la BNP à l’État d’Israël » et aux « entreprises implantées illégalement dans les territoires occupés de Cisjordanie ».

Une vingtaine de militants a tiré une corde et suspendu des vêtements d’enfants tâchés de sang à l’entrée de la banque, tout en distribuant des tracts aux passants, aux employés et aux clients de la BNP, selon France Bleu Normandie.

Deux d’entre eux ont pénétré dans la banque pour remettre un courrier au directeur.

« Nous dénonçons les financements toxiques de la BNP », ont affirmé les organisations à l’initiative de l’événement : ATTAC, l’association France Palestine Solidarité, le mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), ainsi que le Collectif rouennais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Dans un communiqué, elles ont estimé qu’au cours de l’année écoulée,
« 43 000 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne. Près de 70 % des morts sont des femmes et des enfants ».

Ces chiffres sont ceux donnés par le ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 18 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 251 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.

On estime que 101 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza. 105 civils ont été libérés au cours d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre, et quatre otages ont été remis en liberté avant la trêve. Huit otages, dont une soldate, ont été secourus vivants par les forces israéliennes, et les corps de 37 otages ont également été récupérés, dont au moins trois ont été tués par erreur par l’armée lors d’un incident tragique en décembre.

À Rouen, les militants ont appelé la BNP à mettre fin à ses investissements en Israël. Les organisations avaient lancé, le 28 novembre dernier, une campagne intitulée « Génocide et colonisation en Palestine, banques complices », accusant notamment la BNP Paribas d’investir dans « les plus grosses entreprises exportatrices d’armes à destination d’Israël ».

Comme chaque samedi, une manifestation a également été organisée dans l’après-midi, place Saint-Sever à Rouen, avec pour mot d’ordre : « Stop au massacre à Gaza ».

Des militants d’Action Justice Climat collant une pancarte représentant le drapeau national de la Palestine après avoir peint la façade de la multinationale bancaire et holding de services financiers française BNP Paribas, Place de la Bourse à Paris, le 24 octobre 2024, alors qu’ils accusaient BNP Paribas de financer l’État israélien, par l’achat d’obligations, et de participer ainsi à la guerre à Gaza. (Crédit : Dimitar Dilkoff/AFP)

Fin octobre déjà, des dizaines d’agences parisiennes de la BNP étaient prises pour cible par des collectifs pro-palestiniens. Plus récemment, des agences ont été victimes d’une action de vandalisme coordonnée en Belgique, action au cours de la laquelle les bâtiments avaient été recouverts de graffitis, peinture rouge et des vitres avaient été brisées.

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