Salves de roquettes tirées sur le nord d’Israël
Tsahal abat une "cible aérienne suspecte" ; des jets et des drones frappent des cibles du Hezbollah, ciblant 2 fois des groupes de terroristes ; une maison impactée par un missile à Dovev
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
Une vingtaine de roquettes ont été lancées depuis le Liban sur le nord d’Israël peu avant minuit entre vendredi et samedi, causant des dégâts, mais sans faire de blessés, selon l’armée israélienne.
Plusieurs roquettes ont frappé les communautés de Manara et de Dovev.
Tsahal a réagi en bombardant les sites de lancement.
De plus, une « cible aérienne suspecte » a été interceptée par les défenses aériennes au-dessus de la communauté de Dishon, dans le nord du pays, a déclaré l’armée, la deuxième interception de ce type de la journée.
Cette salve a été lancée après que des avions de combat ont frappé plusieurs bâtiments utilisés par le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah à Souaneh et Ramyeh, dans le sud du Liban, ainsi que d’autres infrastructures à Yaroun, et qu’un drone a touché un groupe d’éléments du Hezbollah à Hanine, a ajouté l’armée
Tsahal a publié des images de cette dernière frappe.
לפני זמן קצר מטוסי קרב של חיל האוויר תקפו מספר מבנים צבאיים של ארגון הטרור חיזבאללה במרחבים א-צוונה ורמיה, לצד תשתית טרור של הארגון במרחב יארון.
כלי טיס של חיל האוויר תקף מחבלים של ארגון הטרור חיזבאללה במרחב חנין שבדרום לבנון>> pic.twitter.com/ojhL9dSgTo
— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) May 24, 2024
Il s’agit du dernier épisode en date d’un conflit frontalier qui couve et qui menace de dégénérer en une véritable guerre.
La communauté de Dovev, située à la frontière nord, a été touchée pour la deuxième fois vendredi.
Un peu plus tôt, une maison avait été endommagée par un missile guidé antichar lancé par le Hezbollah depuis le Liban, selon les autorités locales.
Dovev a été largement évacuée en raison des attaques quotidiennes du groupe terroriste chiite libanais.
Plus tôt dans la journée, des avions de combat israéliens ont également frappé un bâtiment à Maroun al-Ras, dans le sud du Liban, où un groupe de terroristes du Hezbollah avait été repéré par des soldats de la 869e unité du Corps de Collecte de Renseignements, a indiqué l’armée.
En outre, Tsahal a déclaré avoir frappé un autre bâtiment utilisé par le groupe terroriste à Mays al-Jabal.
Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui a éclaté lorsque quelque 3 000 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant près de 1 200 personnes, principalement des civils, tout en prenant 252 otages de tous âges, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.
Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de dix civils du côté israélien, ainsi que celle de quatorze soldats et réservistes de Tsahal. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.
Le Hezbollah a signalé que 313 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 71 membres d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.
Ces violences font craindre un conflit total entre le groupe terroriste chiite libanais et Israël, dont la dernière guerre remonte à 2006.
Israël a menacé d’entrer en guerre pour forcer le Hezbollah à s’éloigner de la frontière s’il ne recule pas et continue de menacer les communautés du nord, d’où quelque 70 000 personnes ont été évacuées pour échapper aux combats.