Sara Netanyahu travaille de la maison et ça coûte des millions à l’Etat – média
Des responsables anonymes du Bureau du Premier ministre affirment qu'il n'est pas raisonnable que l'Etat ait à payer pour la sécurité de trois maisons différentes

Selon un bulletin d’information de la Treizième chaîne, la femme du Premier ministre a commencé à travailler dans une maison du centre de Jérusalem – un travail qui va coûter plusieurs millions de shekels en frais de sécurité au Trésor public.
Selon la Treizième chaîne, Sara Netanyahu travaille désormais dans une maison appartenant au couple située dans la Rue Haportzim à Jérusalem, prétextant qu’elle ne pouvait plus travailler dans la résidence officielle de la rue Balfour à cause du coranavirus et du fait que son mari y reçoit plusieurs invités par jour.
Toujours selon cette information, les agents chargés de la sécurité affirment que la présence de Sara dans cette nouvelle maison à Jérusalem coûte près de 200 000 shekels de plus que quand elle travaillait dans la résidence officielle.
Des sources anonymes au sein du Bureau du Premier ministre ont critiqué Sara Netanyahu, déclarant qu’il n’était pas raisonnable pour l’Etat de devoir financer des coûts de sécurité dans trois maisons différentes (la résidence officielle rue Balfour, une seconde maison à Jérusalem et la maison familiale à Césarée) juste pour que Sara puisse travailler plus confortablement.
Le cabinet du Premier ministre a contesté l’information, estimant que le coût de la sécurité pour cette nouvelle résidence s’estimait en dizaine de milliers de NIS et non pas en centaines de milliers. Il a également affirmé que la résidence de Jérusalem source des polémiques était « un lieu de travail régulier pour la femme du Premier ministre » et que sa présence dans celle-ci « nécessitait des mesures de sécurité générale requises par le Shin Bet ».
Le couple a fait l’objet de nombreuses critiques quant à son train de vie luxueux à plusieurs reprises.
En 2019, Sara Netanyahu a signé un accord de plaidoyer dans une affaire de services de restauration achetés illégalement à la résidence du Premier ministre, à hauteur de plusieurs centaines de milliers de shekels.
La femme du Premier ministre a souvent été accusée de mener un train de vie fastueux. Les rapports du contrôleur de l’Etat ont également prouvé qu’elle avait à plusieurs reprises tenté d’obtenir des fonds publics pour leur résidence privée.
Elle avait notamment fait une demande pour l’achat de meubles destinés à la résidence de Jérusalem, mais qui furent finalement installés dans la résidence privée du couple. Les anciens meubles de leur résidence de Césarée furent finalement disposés dans la résidence de Jérusalem. En résumé, les rapports du contrôleur de l’Etat ont montré qu’elle se servait de fonds publics pour financer le renouvellement de leur mobilier privé à Césarée.
Sara Netanyahu a fait également face à de nombreuses accusations de comportement abusif de la part d’anciens employés. Accusations que le couple a rejetées et a considéré comme des tentatives de décrédibilisation à l’encontre du Premier ministre.