Herzog : les incendies font partie d’une « crise climatique » qui doit être traitée
Pour sa part, le chef d'état-major de Tsahal a prononcé un discours centré sur l'unité lors de la cérémonie annuelle qui était organisée par le président pour récompenser les soldats les plus méritants

Le président Isaac Herzog a déclaré jeudi que les incendies qui continuent à ravager les environs de Jérusalem entrent dans le cadre d’une problématique climatique plus vaste à laquelle Israël doit s’attaquer.
« Ces feux entrent dans le champ de la crise du climat qui ne doit pas être ignorée », a-t-il dit lors d’une cérémonie qui était organisée dans la résidence présidentielle à l’occasion de Yom HaAtsmaout. « Cela nous oblige à nous préparer à relever de graves défis, des défis importants et à prendre des décisions, y-compris par l’adoption de lois appropriées ».
Herzog a remercié les pompiers qui « risquent leur vie depuis presque une journée entière pour sauver des vies et pour contenir les grands incendies ».
Le président a souligné qu’en dépit des célébrations, « nous ne pouvons pas fêter l’indépendance de tout notre cœur lorsque nos frères et sœurs [qui sont retenus en otage à Gaza] ne sont pas avec nous. Israël, en tant que nation, se languit d’eux, de leur liberté »
Herzog a affirmé que « même dans une période de profonds désaccords, notre courage et notre unité sont intimement liés et ils dépendent l’un de l’autre. Une chose est claire : même lorsque nous avons des divergences d’opinion, nous devons maintenir Tsahal – qui nous appartient à tous – au-dessus et en dehors de toutes les disputes politiques ».
De son côté, le chef d’état-major de Tsahal, le général Eyal Zamir, a mis l’accent sur l’unité nationale lors du discours qu’il a prononcé à l’occasion de la cérémonie annuelle qui était organisée par le président pour récompenser les soldats les plus méritants. Il a tenu à affirmé que l’armée était un rappel de ce qui unit les Israéliens plutôt que de ce qui les divise.
« L’armée israélienne est un rappel vivant du fait que nous avons bien plus de choses qui nous unissent que de choses qui nous divisent », a déclaré Zamir. « Dans cet uniforme, il n’y a plus ni gauche ni droite, il n’y a plus ni centre ni périphérie – il n’y a qu’un seul peuple, avec un seul objectif : la responsabilité mutuelle et la paix ».