Sergent Kiril Brodski, 19 ans : passionné de moto et ami dévoué
Tué lors de l'assaut du Hamas le 7 octobre ; sa dépouille est détenue par le groupe terroriste dans la bande de Gaza
Le sergent Kiril Brodski, 19 ans, originaire de Ramat Gan, a été tué par des terroristes du Hamas le 7 octobre à Nirim et son corps a été traîné à Gaza où il est toujours aux mains du Hamas.
Kiril Brodski, officier de commandement et de contrôle du 77e bataillon de la Brigade des blindés de Tsahal stationnée dans la base de Nir Oz, faisait partie de l’équipe qui a tenté de riposter et de repousser les terroristes du Hamas tôt ce samedi matin.
Pendant plus de six semaines, on a cru qu’il était un otage du Hamas, jusqu’à ce que Tsahal le déclare mort le 28 novembre, annonçant officiellement son statut de « soldat de Tsahal tombé au champ d’honneur et retenu captif par un groupe terroriste ».
Les funérailles ont eu lieu le lendemain au cimetière militaire de Kiryat Shaul.
Brodski laisse dans le deuil ses parents, Victor et Elena, et sa sœur Alina.
« Tout ce qu’il a accompli dans sa courte vie, il l’a fait seul », a indiqué sa mère lors de l’enterrement.
« Il atteignait toujours ses objectifs. C’était un travailleur infatigable, toujours prêt à aider les autres », a-t-elle ajouté.
« Le 7 octobre, il est parti à Nirim et il a sauvé des gens là-bas, et quand il est tombé, il en a sauvé d’autres. Je suis fière de lui et de ce qu’il a fait, mais en même temps, c’est tellement difficile pour moi de ne plus le voir et de ne plus entendre ses rires. »
Le maire de Ramat Gan, Carmel Shama, a présenté ses condoléances à la famille de Kiril Brodski : « J’ai parlé à sa mère et l’intensité de son chagrin et de sa douleur m’a déchiré le cœur. La ville entière partage la douleur de la famille. »
Brodski est décrit par sa famille et ses amis comme un passionné de motos. Il sillonnait le pays en moto et, en guise d’hommage, des dizaines de ses amis sont venus à son enterrement en moto.
Selon un article publié par le site israélien Ynet, Brodski avait réalisé son rêve d’enfant il y a trois ans en s’achetant une moto. Deux ans plus tard, il l’a remplacée par une moto encore plus grosse.
Il a réussi à transmettre sa passion de la moto à son père, Victor, et dès qu’ils ont eu leur permis de conduire, ils se sont mis à rouler ensemble.
Miri Samorov, la petite amie de Brodski, avait également commencé à prendre des leçons de conduite pour le surprendre à son retour de la guerre.
« Il était ravi à l’idée que j’obtienne mon permis de moto. Il a toujours conduit, mais il m’avait dit qu’il aimerait que nous puissions rouler ensemble, l’un à côté de l’autre », a-t-elle ajouté.
« Même sans lui, je vais terminer mes cours et passer mon permis, puis je m’achèterai une moto et je roulerai en sa mémoire ».
« Nous avons perdu un ami, un frère et un héros », a déclaré Yair, l’ami de Brodski. « Je te salue. »