Sergent-major Adi Landman, 19 ans : Soldate d’observation et passionnée de musique
Elle a été tuée lorsque des terroristes du Hamas ont envahi le poste de Tsahal de Nahal Oz, le 7 octobre dernier
La sergent-major Adi Landman, 19 ans, soldate d’observation de la 414e unité du Corps de défense des frontières, originaire de Yokneam Illit, a été tuée le 7 octobre lorsque le Hamas a envahi le poste de Tsahal de Nahal Oz.
Elle laisse dans la peine ses parents, Orit et Barak, et ses deux jeunes frères, Liad et Kfir. Elle a été inhumée le 15 octobre à Yokneam, après avoir été portée disparue durant une semaine.
Ses proches disent d’elle qu’elle était un membre actif de l’ensemble musical des jeunes de Yokneam et qu’elle avait joué lors de nombreuses cérémonies, mais aussi pour des comédies musicales et productions de la ville. Elle était également fan de l’équipe de football de l’Hapoël Haïfa. Elle aimait aussi publier des chorégraphies et des vidéos drôles sur TikTok, ont déclaré ses amis.
Sa meilleure amie, Shay Tamir, a écrit sur Instagram : « Ceux qui te connaissaient bien savent que le monde a perdu la meilleure d’entre nous. »
« Tu es mon âme sœur : nous allions partout ensemble – Shay et Adi – et nous voulions continuer comme ça toute notre vie », poursuit-elle. « Comment est-ce possible que tout cela soit fini ? Comment vais-je faire sans toi ? Comment vivre sans toi ?… Comment continuer à vivre sans toi, la fille au rire sans fin ? Celle qui était une épaule sur laquelle je pouvais pleurer ? Qui m’apportait tout son soutien ? Avec un cœur à la fois très grand et très pur ?
« Comment faire pour vivre sans nos papotages de fin de soirée, sans nos virées en voiture en chantant à tue-tête, sans nos blagues à nous ? », questionne Shay. « Que quelqu’un m’explique, s’il vous plaît, comment faire pour vivre sans mon âme sœur. »
Sa grande amie Amit Basson a écrit sur les réseaux sociaux qu’elle avait vu Adi une semaine environ avant sa mort : « Tu te rappelles comme tu as insisté pour que l’on se voie ? Tu avais insisté, je m’en souviens. Comme si tu savais que ce serait la dernière fois. »
Amit ajoute : « Tu as toujours été là – depuis l’école maternelle en passant par l’école primaire, le collège, le lycée et l’armée – j’aurais tant voulu que cela continue pour toujours, que cela ne s’arrête pas. » « Adi, je n’ai pas un mauvais souvenir de toi, tu étais toujours pleine de bonté, avec ton grand cœur, sans une once de méchanceté. Tu es un ange que Dieu nous avait envoyé ! »
« Je te connais depuis 18 ans, et je ne peux pas imaginer ma vie sans toi », a poursuivi Amit. « Qui me fera mourir de rire ? Qui sera à mes côtés, quoi qu’il arrive ? Avec qui vais-je chanter à tue-tête en voiture ? Qui me fera sourire comme tu en avais le secret ? Avec qui vais-je papoter maintenant ? À qui vais-je me confier sur tout ce qui m’arrive ? »
« Didi, ma vie va être très différente sans toi. »