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Shoah : Une ville polonaise refuse d’installer des Stolpersteine

L'architecte de la ville de Szczecin a déclaré que ces installations pouvaient laisser croire aux visiteurs que les auteurs des crimes étaient des Polonais

Des Stolpersteine, ou 'pierres sur lesquelles on trébuche' dédié à la mémoire de Josef Geer et aux Hauslauer - un couple marié qui était Témoins de Jéhovah - à Salzbourg, en Autriche. (Crédit : Noah Lederman / Times of Israël)
Des Stolpersteine, ou 'pierres sur lesquelles on trébuche' dédié à la mémoire de Josef Geer et aux Hauslauer - un couple marié qui était Témoins de Jéhovah - à Salzbourg, en Autriche. (Crédit : Noah Lederman / Times of Israël)

VARSOVIE, Pologne — Les autorités de la ville polonaise de Szczecin ont refusé d’installer des pierres commémoratives en hommage aux Juifs tués pendant la Seconde Guerre mondiale, parce que l’Institut national de la mémoire craint que les visiteurs puissent penser que les auteurs des crimes étaient des Polonais.

Gudrun Netter, née à Szczecin – qui était une ville allemande avant la guerre – a déposé une demande auprès des autorités pour rendre hommage à son père avec une pierre commémorative, aussi appelée Stolpersteine, devant l’endroit où il vivait.

Netter a alors reçu un courrier de l’architecte de la ville, Jaroslaw Bondar, stipulant qu’une telle commémoration devait préciser que le Reich allemand était responsable de la mort des victimes juives.

« L’Institut national de la mémoire s’occupe d’activités destinées à empêcher la diffusion, en Pologne et à l’étranger, d’informations et de publications au contenu historique erroné qui porte atteinte ou diffame la République de Pologne et la nation polonaise, et c’est pourquoi nous ne pouvons pas accepter d’ignorer ce fait », lit-on dans la lettre signée par Bondar.

Certaines pierres commémoratives ont été installées dans des villes polonaises au terme d’une procédure longue et difficile.

En 2016, l’Institut national de la mémoire avait émis un avis négatif sur l’installation de pierres à Varsovie.

En 2018, l’institut a refusé d’en installer à Cracovie, reconnaissant que le « concept artistique et commémoratif spécifiquement allemand » est « très controversé et contraire à la culture de la mémoire adoptée en Pologne ».

Imaginé en 1992 par Gunter Demnig, le concept de « Stolpersteine », littéralement « pierre sur laquelle on trébuche » en allemand, consiste à rappeler le destin des victimes du nazisme en faisant « buter » le regard des passants sur ces pavés de béton recouverts de laiton et gravés à la main.

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