Tel Aviv : Un mort et plusieurs blessés dans des heurts entre migrants érythréens
Un ressortissant érythréen fait l'objet d'une enquête pour homicide présumé ; 20 personnes ont été arrêtées après cette rixe brutale qui a suivi une série d'incidents meurtriers
Un homme a été poignardé à mort pendant des heurts entre migrants sympathisants et opposants au régime érythréen, dans la soirée de lundi, dans le sud de Tel Aviv, ont annoncé la police et les services de secours.
Les services de secours du Magen David Adom ont précisé que cette rixe avait fait cinq blessés dont trois graves.
La police a annoncé avoir arrêté plus de vingt personnes, notant qu’un suspect érythréen fait actuellement l’objet d’une enquête pour homicide.
Il devrait y avoir un plus grand nombre d’arrestations et des dizaines d’agents ont été déployés dans le secteur, ont ajouté les forces de l’ordre.
Il y avait déjà eu des violences similaires parmi les migrants érythréens en Israël et ailleurs – avec notamment des affrontements majeurs à Tel Aviv, au mois de septembre dernier, qui avaient entraîné au moins 170 blessés et notamment des policiers.
Au début du mois, un migrant anti-régime avait poignardé mortellement un partisan du régime dans un quartier du nord de Tel Aviv. Au mois de septembre, un Érythréen avait été tué au couteau à Netanya lors d’une bagarre entre migrants qui avait fait neuf blessés, dont un grièvement touché.
עימותים בין אריתראים מתנגדי משטר ותומכי המשטר בשכונת התקווה בתל אביב, כולל השלכת אבנים, שימוש באלות ודוקרנים. המשטרה במקום ופועלת לפיזור המתפרעים@AnnaPines_ pic.twitter.com/x3ELBDzw9K
— כאן חדשות (@kann_news) May 27, 2024
Cette série d’incidents, depuis l’année dernière, a attiré l’attention sur les 20 000 Érythréens approximativement qui vivent en Israël où ils sont entrés clandestinement avant la fin de la construction d’une barrière courant le long de la frontière égyptienne, en 2012. Les gouvernements israéliens ont pris une série de mesures – certaines ont été bloquées par les tribunaux – visant à encourager les migrants, qui sont nombreux à déclarer qu’ils ont fui la guerre et l’oppression, à quitter le pays.
La majorité des migrants africains était arrivée au sein de l’État juif par l’Égypte entre 2007 et 2012, avant la construction, par Israël, d’une barrière le long de la frontière. Peu sont entrés depuis dans le pays.